Youcef Belaïli devrait pouvoir rejouer en Championnat d’Algérie (ou ailleurs) dès la saison 2017-2018. Suspendu pour 4 années par la Fédération algérienne de football (FAF), après avoir été contrôlé positif à une substance illicite en marge du match CS Constantine – USM Alger le 19 septembre 2015, sa sanction a été réduite à 2 ans par le Tribunal arbitral du Sport de Lausanne (Suisse).
Youcef Belaïli voit enfin le bout de son sombre tunnel. Aujourd’hui, il a été destinataire d’une correspondance du TAS international qui le rétablit, à moitié, dans ses droits. L’institution juridique mondiale a indiqué dans son courriel qu’elle « admet partiellement l’appel déposé par Mohamed Youcef Belaïli le 16 février 2017». Elle annule, par conséquent, « la décision rendue par la Commission de recours de la Fédération algérienne de football le 13 octobre 2015 » pouvait-on lire sur le communiqué que le joueur a publié sur sa page facebook. L’ancien sociétaire de l’USM Alger devrait donc purger dès le 19 septembre 2017 désormais date officielle pour son retour sur les pelouses algériennes s’il décide de s’engager avec un des pensionnaires de la Ligue 1 Mobilis. D’autant plus que le TAS « rejette toutes autres ou plus amples conclusions des Parties dans la mesure de leur recevabilité », note le libellé.
Zetchi et la FAF devront s’exécuter
Pour rappel, le nouveau patron de la FAF, Kheireddine Zetchi, avait nié vouloir réduire la peine de Belaïli de 4 à 2 ans après l’amnistie annoncée lors de son élection à la tête de la structure footballistique. « Qu’est-ce qu’il a pris Merzougui ? C’est prohibé, c’est des produits interdits dans le sport et le foot. Belaïli et Merzougui, c’est kif-kif. Chaque produit que vous prenez et qui vous rend plus fort est un produit dopant. Cela veut dire que vous trichez ; c’est comme un élève qui part aux exam’ et qui ramène du copiage ; t’auras peut-être un 18 mais le 15 de ton copain qui n’a pas triché est largement meilleur, n’est-ce pas ? Pour moi, les deux cas sont identiques, l’un a pris une drogue et l’autre un produit dopant, et la loi leur inflige 4 ans de suspension, c’est clair», avait-il dit en s’adressant à des jeunes footballeurs. Le successeur de Mohamed Raouraoua se retrouve dans l’obligation de se soumettre à la décision en provenance de la Suisse sachant qu’elle doit être appliquée.
Haddad et l’USMA ne seront pas prioritaires !
Sa sanction étant réduite, Youssef Belaïli ne devrait pas pour autant retrouver son dernier club, à savoir l’USM Alger. Bien qu’engagé en Ligue des Champions africaine cet été, le club de Soustara, dont les supporters rêvent d’un retour du joueur oranais, ne devrait pas revoir son n°10 fétiche. Déçu par les dirigeants du club qui l’ont abandonné à son sort, le milieu offensif étudierait trois pistes selon nos informations : un retour au bercail au sein du MC Oran pour retrouver ses sensations, un départ en Tunisie pour retrouver l’Espérance de Tunis qu’il a pourtant quitté en mauvais termes ou plus probablement une expérience en France où un club de Ligue 1 attendait le mois dernier la confirmation définitive de sa levée de sanction pour lui proposer un contrat. L’international algérien de 25 ans, qui a déçu des millions de supporters par son comportement, choisira-t-il le confort et l’argent facile du championnat local ou tentera-t-il de véritablement prouver sa valeur dans le monde professionnel en Europe ?
La décision du TAS concernant l’affaire Belaïli :
Mohamed Touileb (avec Yassine B), La Gazette du fennec