Nommé Directeur Technique National (DTN) le jeudi 12 décembre 2024, Ali Moucer arrive avec une mission claire : redresser le football algérien en misant sur les jeunes. Fort de son expérience à la tête de la Ligue de Paris Île-de-France, il apporte avec lui une méthode de travail qui a fait ses preuves et une vision structurée pour relancer une formation qui peine à produire des talents à la hauteur des attentes.
En région Ile-de-France, Moucer a supervisé la formation de milliers d’éducateurs, son savoir-faire en matière de détection et de suivi des jeunes talents est très reconnu. Il débute sa carrière dans les années 2000, il intègre la direction technique régionale de la Ligue de Paris-Ile-de-France, où il met en place des projets structurants pour améliorer la formation des jeunes joueurs et la qualification des éducateurs.
Pour réussir à faire émerger les talents de demain, Ali Moucer a sa propre stratégie : “Chaque joueur a une évolution différente. Il faut adapter la formation à leurs besoins, pas l’inverse.”, confiait-il lors de son passage à la Ligue francilienne.
Sa futur mission
Mais le défi en Algérie est immense. Les échecs successifs des jeunes Fennecs dans les tournois de l’UNAF et les CAN U17 et U20 témoignent d’un système à bout de souffle. Manque de structures, programmes incohérents, et une détection défaillante… Autant de chantiers que Moucer devra attaquer sans tarder.
Sa feuille de route ? Structurer la formation des jeunes en s’inspirant des méthodes appliquées en Île-de-France. Cela passe par des programmes de formation modernisés, un réseau de détection efficace et un meilleur accompagnement des éducateurs.
L’objectif est clair : rendre les équipes de jeunes compétitives sur la scène africaine et internationale. Mais pour y parvenir, le DTN devra réformer en profondeur un système qui peine à suivre le rythme des nations voisines. Sa nomination symbolise une volonté de changement, une nécessité pour que le football algérien retrouve son rang.
Ali Moucer en est conscient. Le défi est colossal. Mais avec une vision claire, une méthode rigoureuse et un passé qui plaide pour lui, l’espoir est permis.
