“Plus c’est gros, mieux ça passe”, la citation colle parfaitement aux diversions auxquelles on assiste à chaque fois qu’il faut absorber les colères et les désillusions. Suite à l’échec face au Cameroun lors du dernier tour éliminatoire de la Coupe du Monde 2022, l’idée absurde de rejouer le match avait enflammé les réseaux sociaux. Désormais, après le fiasco à la CAN-2023, c’est l’aberrante probabilité de désigner Zinedine Zidane comme coach de l’Algérie qui est grossièrement mise dans les tuyaux. Tout est bon pour faire de la résistance. En ce climat de froideur pour la succession de Djamel Belmadi, c’est le “ragot” de pommes de terre qu’on sert.
Et c’est parti pour un nouveau feuilleton ! Celui de “qui remplacera Belmadi et assurera sa succession ?”. Inévitablement, il y aura des rumeurs et des spéculations à des degrés de crédibilité différents. Parmi les noms évoqués, des relais assurent que la Fédération algérienne de football (FAF) a pris contact avec Zidane. Il y aurait même un sérieux round de négociations ce week-end. Quand on sait que le technicien a remporté trois coupes aux grandes oreilles (Ligue des Champions UEFA), on peut penser que cela sent le fake à plein nez.
Avec une probabilité qui tend (comme pour ce qui était de refaire le match face au Cameroun) vers le néant, l'”information” en question s’inscrit dans le désormais traditionnel radotage. Une pratique médiatique qui semble faire son effet auprès de certains crédules qui gobent tout. Même l’évidemment non-crédible. D’ailleurs, rien que sur le plan financier, la FAF est à mille lieues de pouvoir offrir un salaire “décent” à Zizou.
Oh purée les Montages de toute pièce !
On évoque alors des montages financiers. Ces derniers mêlent des sponsors, que l’instance n’a même pas en nombre actuellement, pour réunir l’enveloppe de cette opération fantasmagorique. C’est pour dire que certains débordent d’imagination pour construire le mensonge et faire croire aux invraisemblables songes. Oh purée! A ce sujet, il suffit de rappeler que Zizou émargeait à 21 millions d’euros/an lorsqu’il entraînait le Real Madrid. C’est pour dire que ça en fait des patates.
Et n’allez pas penser qu’il s’agira de venir rendre services à son pays d’origine et que les concessions financières peuvent être conséquentes. Surtout qu’on a bien vu que les prétendus contrats moraux où la seule clause est l’attachement à mère-patrie peuvent avoir leurs lourdes conséquences. Comme on dit “chebbaâtouna batata !” (Vous nous gavez avec la pomme de terre)… et ragot. Indigeste. A en choper des gastrites médiatiques chroniques. Ne soyons pas des patates.
