Décidément, pour ce rassemblement de septembre, le staff médical de l’équipe nationale n’a pas chômé. Cinq des 26 joueurs retenus par Vladimir Petkovic ont eu des autorisations pour quitter le stage. Les verdicts sont survenus à des instants différents et avec une célérité bien distincte. Les deux derniers sont Houssem Aouar et Riyad Mahrez libérés samedi après-midi suivis d’Ismaël Bennacer, sérieusement blessé quant à lui, ce dimanche.
Ainsi, ils ne seront que 22 Fennecs à faire le déplacement à Monrovia. En effet, Mohamed Amine Amoura et Rayan Aït-Nouri ont -eux aussi- été déclarés forfaits pour le match face au Libéria. Le binôme avait manqué la première sortie en Algérie contre la Guinée équatoriale avant de quitter le stage ce samedi.
Qui examine et qui décide ?
Avant eux, Hicham Boudaoui a été exempté du rassemblement… dès son entame. Et c’est le seul que Petkovic a remplacé en faisant appel à Ahmed Kendouci. En revanche, Amoura et Aït-Nouri ont été retenus plus longtemps car le premier nommé était jugé apte à jouer alors que le second devait, selon le compte rendu des médecins, guérir pour la deuxième sortie chez les Libériens. Il n’en fut finalement rien. Et cela suscite inévitablement des interrogations sur la pertinence des rapports médicaux.
D’ailleurs, les forfaits de Mahrez et Aouar sont tombés comme la foudre alors que les deux éléments ont joué la partie de jeudi le plus normalement du monde sans montrer un quelconque signe de blessure. A la lumière de ces différents cas, on peut se demander comment les constats sont faits et par quoi ils sont dictés. Surtout pour les dossiers Amoura et Aït-Nouri. On pouvait s’attendre à ce que la Fédération algérienne de football (FAF) soit plus “tranchante” sur la décision de les garder ou pas. Finalement, il y a eu ce rétropédalage qui peut intriguer. Who’s the doctor ? Ce personnage aux multiples visages et décisions. La question mérite d’être posée car on n’est pas loin de la science-fiction.