Edito : Sadi ne doit pas rater le coach !

S’il a été intouchable après la CAN-2023 ratée de l’équipe nationale, Walid Sadi, président de la Fédération algérienne de football (FAF), sera certainement face à ses responsabilités s’il se loupe dans la désignation du successeur de Djamel Belmadi.

Il n’est là que pour achever le mandat entamé par Djahid Zefizef et préalablement Charaf-Eddine Amara. Cependant, Sadi sait que tout cela pourrait se retourner contre lui. Surtout s’il ne pique pas un entraîneur capable de sublimer l’Algérie dans l’avenir.

Belmadi a laissé les Fennecs au plus bas après avoir mis la barre très haut. Pour le remplacer, on parle de Vladimir Petkovic et José Peseiro. Et c’est le premier nommé qui devrait être désigné bientôt. Sadi fera le premier choix crucial de sa gouvernance. Et il est certain que -pour cette fois- il devra en subir les conséquences. Surtout en cas d’autres contreperformances pour des Verts qui ont, sur le court terme, d’importantes échéances.

Il jouera sa prolongation à la FAF

De ce fait, Petkovic devra trouver rapidement la bonne formule et faire que les camarades de Ramy Bensebaïni montrent rémission de la désillusion. Et, en considération des récents couacs, on croit savoir que la FAF a fait baisser le plafond des ambitions. Le technicien bosnien aura ce fameux contrat d’objectifs avec le quart de la CAN-2025 comme seuil initial minimal. Ce n’est que par la suite que le coach pourra survivre et poursuivre les qualifications à l’édition 2026 du Mondial. Une campagne que Djamel Belmadi a amorcée, il faut le rappeler, d’une manière optimale.

Pour les deux premières journées, le coach sortant a fait le plein contre la Somalie et le Mozambique avant de voir le vide en Coupe d’Afrique. Son successeur ne peut pas dire qu’il part avec un handicap. L’idée sera de terminer la campagne sans passer à la trappe. Autrement, c’est Sadi qui en paiera l’addition en ne pouvant pas rempiler à la tête de la fédération. Quand bien même il aura tenté de se “déresponsabiliser” en faisant semblant de chercher concertation avec la fameuse commission (ad-hoc) d’urgence. A chacun sa rançon. Ainsi va la vie. Et jamais autrement.