La polyvalence de Farès Chaïbi a été un désavantage aux yeux de Vladimir Petkovic. Le sélectionneur de l’Algérie a argué que le fait que le joueur n’ait pas de poste fixe le dessert pour jouer chez les Verts. Et il faut dire que cela a fini aussi par lui porter préjudice à l’Eïntracht Frankfurt où il n’a pas eu avoir de rôle permanent la saison dernière. Néanmoins, il se pourrait que la donne change pour l’exercice à venir dans un fonction inédite. Détails.
En tant que milieu offensif, Chaïbi a – par le passé – été essayé dans différents schémas et placements. Il a parfois joué avant-centre, ailier, meneur de jeu ou en numéro 8 classique. Mais jamais il n’a évolué devant la défense. Et lors de la préparation d’intersaison, Dino Toppmöller, son coach à l’Eïntracht Frankfurt, lui a donné des tâches plus défensives dans l’entre-jeu. Et l’Algérien a l’air d’être performant dans ce registre.
Pour Chaïbi, il s’agit de reculer pour se mettre en avant
Un cran plus bas, l’ancien pensionnaire du Toulouse FC montre de belles choses. Et il se pourrait que cela lui permette de devenir plus important avec son écurie allemande mais aussi en équipe nationale où le poste de milieu défensif n’est pas vraiment “secure”. Avec Ramiz Zerrouki et Ismaël Bennacer qui sont en nette perte de vitesse, Chaïbi aura peut-être un coup à jouer.
En tout cas, l’ex-Toulousain a semblé motivé pour revenir plus fort. D’ailleurs, lors des vacances, on a pu voir des vidéos de lui s’entraînant avec un coach personnel pour être en forme à la reprise. Ce mode opératoire a manifestement porté ces fruits quand on voit la satisfaction de Toppmöller qui avait déjà vu que son protégé était fort dans les duels. Ce qui a motivé cette mutation qui risque d’être un management payant. L’avenir proche nous le dira.