Kheireddine Zetchi, actuel président de la Fédération algérienne de football (FAF), ne sera pas le second algérien à intégrer le Comité exécutif (ComEx) de la FIFA. Aux dernières nouvelles, sa candidature pour l’un des deux sièges dédiés à la zone Afrique a été rejetée. Sa suspension par la CAF infligée en 2018 l’aurait rattrapée!
le rêve de Zetchi d’intégrer le ComEx de l’instance planétaire s’est évaporé à cause d’une sanction de deux ans prononcée par la Confédération africaine de football (CAF). Souvenez-vous, il y a 3 ans, il a décidé de se retirer de la Commission du CHAN 2018 pour protester contre le rejet du dossier (pourtant envoyé hors délais) de Ould-Zemirli, membre du Bureau Fédéral (BF) de la FAF à l’époque, pour intégrer l’exécutif de la CAF.
Décidément, tout ce qui est élections ne sourit pas à Zetchi. Même sa propre postulation a été récusée par la Commission de candidature de la structure footballistique internationale en raison d’antécédents disciplinaires. Ce qui est anti-statutaire et préjudiciable pour l’éligibilité. Zetchi a pris un sérieux coup. Lui qui plaçait beaucoup d’espoirs en cet événement, prévu à Rabat (Maroc) en mars prochain, pour venir jouer des coudes avec Fawzi Lekjaâ (Maroc), Hani Abo Rida (Egypte) et l’équato-guinéen Gustavo Ndong. C’est le deux premiers nommés qui ont le plus de chances désormais d’être élus pour représenter la CAF au niveau de la FIFA.
Affront et trahison en “interne” ?
L’Egyptien semble prédestiné pour uns second mandat alors que le Marocain devrait avoir les faveurs des suffrages sur ses propres terres. A moins de deux mois de l’assemblée générale élective de la FAF, Zetchi, qui semble avoir été mal-conseillé dans cette bataille, vient d’essuyer un nouvel affront. Seule le sacre de l’équipe nationale à la CAN-2019 résiste tel un totem d’immunité pour lui permettre de préserver une certaine stature d’un dirigeant qui a de l’étoffe.
Par ailleurs, on notera que d’autres sources évoquent sa sanction de 6 mois infligée, en 2016, par la Ligue de football professionnel (LFP) algérienne pour avoir critiquer l’arbitrage du temps où il était président du Paradou AC. C’est le PV de cette dernière qui aurait été envoyé à la FIFA par une “taupe”. Reste à savoir qui a vendu la mèche pour plomber l’ambition du patron de la FAF.