En se présentant à la conférence de presse d’après-match, Djamel Belmadi savait qu’une défaite contre le Burkina Faso aurait changé le destin de l’équipe nationale. Fort heureusement, ses protégés ont pu sortir de l’explication avec le minimum de dégâts. Un partage de points qui suffit pour rallier les barrages de marge et s’éviter une grosse désillusion.
« Ça aurait été un gros échec et chacun aurait pris ses responsabilités. Moi le premier », les mots sont forts. Le sélectionneur national voulait peut-être dire qu’une élimination de la course vers la Coupe du Monde 2022 au Qatar l’aurait poussé à mettre fin à son aventure sur le banc de l’EN.
La sortie face aux Burkinabés n’était pas de la tarte. Il faut dire que rarement un adversaire ne s’était parvenu à bousculer les Fennecs comme l’ont fait les Etalons. En effet, Gustavo Sangaré, excellent dans ce match, et ses camarades étaient un adversaire compliqué à jouer sur les deux rencontres principales de cette poule ‘’A‘’.
Pas assez « tueurs », presque morts
Dès le début, les protégés de Kamou Malou faisaient offices d’un véritable outsider dans le quatuor. On savait qu’ils étaient les seuls à pouvoir poser problèmes à Riyad Mahrez & cie. Et c’est ce qui s’est passé sur deux confrontations dans lesquelles El-Khadra n’a jamais pu empocher les trois points. Deux duels sans vainqueurs. Cependant, il y a des enseignements importants à tirer.
Sur les deux sorties, les Fennecs n’ont jamais réussi à tuer la partie quant ils en avaient l’occasion. Que ce soit au Grand stade de Marrakech ou au stade Mustapha Tchaker (Blida), le réalisme a fait défaut aux Dz. Et ils ont payé les lacunes dans la finition en se compliquant le match et frôlant la correctionnelle. Ce mardi soir, le pire a été évité. Personne ne veut imaginer ce qui se serait passé si Sofiane Feghouli n’était pas là pour signer le second but et éviter que le scénario digne d’Hitchcock se produit dans la ville des Roses.
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