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Elim. Mondial 2026/Algérie : Le compte est bon, le plan est (franchement) mauvais !

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Algérie Guinée
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L’Algérie n’a pas réalisé une mauvaise opération sur le plan comptable en prenant le point du nul (0-0) ce lundi contre la Guinée. Certes, l’Ouganda et le Mozambique, poursuivants directs, sont revenus à 4 points. Mais ce n’est pas l’écart qui tracasse plus que le rendement approximatif des Verts. Leur plan de jeu est clairement mal-élaboré. Ce qui engendre des prestations qui ne vont pas en s’arrangeant. Décryptage.

Le 4-3-3, que Vladimir Petkovic continue à privilégier, a montré ses limites ces dernières années engendrant notamment les deux sorties précoces de la CAN 2021 et celle de 2023. On a beau changer les joueurs, la production reste toujours la même. C’est à dire : approximative et caractérisée par les lacune récurrentes. Notamment pour le repli défensif où les transitions adverses, même les plus simples, font mal au bloc Dz.

Pourquoi ne pas tenter le 3-5-2

Malgré cela, Petkovic se mure dans des idées qui présentent certaines similitudes par rapport à celles de son prédécesseur Djamel Belmadi dont l’inertie tactique l’a mené à la ruine. Les supporters réclament des changements de joueurs et l’incorporation de nouvelles têtes dans l’espoir de voir se dessiner un nouveau visage. Cependant, en voyant la pâleur persistante des prestations des Verts, on peut conclure que le problème n’est pas dans l’intégration de X ou Y. C’est plus un ensemble qui dysfonctionne. Une entité.

Il faut donc repenser le schéma. Trouver un autre plus productif en considérant la ribambelle (et c’est là une des solutions) profils qui sont à disposition. Depuis son arrivée sur le banc en février 2024, Petkovic n’a pas vraiment essayé le 3-5-2 qui pourrait vraiment être intéressant. L’obsession de évoluer avec des ailiers, pour probablement maintenir Riyad Mahrez en poste, a donner naissance à une contre-productivité inquiétante et qui arrange nos adversaires. Mêmes les plus “faibles” qui nous donnent du fil à retordre.

Il y a peut-être moyen d’aligner Mahrez derrière les deux attaquants puisqu’il court moins qu’avant mais qu’il a le toucher pour faire les décalages. Et dans le cœur du jeu, cela peut aider. Sans parler de la fibre foot d’Amoura plus efficace quand il a quelqu’un qui lui ouvre les espaces devant. Par ailleurs, il y a la qualité de nos latéraux qui sont de véritables wing-backs. Notamment Aït-Nouri et Atal qui peuvent être des pistons quand nécessaire.

Le temps est compté pour consolider la structure

A vrai dire, c’est nous qui nous mettons en difficulté. Alors que l’insipidité dans le jeu paraît chronique, Petkovic a estimé, après le nul contre le Syli National ce lundi, que « la CAN est encore loin pour nous car nous avons d’abord les matchs d’octobre à jouer. Si tout se passe bien, nous aurons ensuite le mois de novembre pour préparer la compétition. » Aura-t-il le temps de bâtir une structure plus attractive ? Cela reste à voir.

A lire le classement du groupe “G” et les statistiques des Fennecs, on peut penser qu’ils mènent une campagne de qualificative plutôt tranquille. L’avance actuelle devrait leur permettre de valider leur place au Mondial 2026 avant la dernière journée. El-Khadra au aussi la deuxième meilleure attaque des éliminatoires (19 buts). Après, c’est plus la porosité du bloc équipe qui inquiète. Le ton des critiques et le temps qui s’écoule ne sont pas en faveur de Petkovic qui n’a d’autres choix que d’innover.

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