Certes, ce n’était que la Somalie en face. C’est certainement le premier argument que les “détracteurs” du joueur relèveront. Toujours est-il que Riyad Mahrez a pu sortir du lot en permettant à l’Algérie de se détacher au score et de s’imposer (0-3) dans le match, face à la Somalie au stade Miloud Hadefi, qui restait capital dans les éliminatoires de la Coupe du Monde que les Verts retrouvent enfin après deux éditions d’absence.
Pour affronter les Somaliens, Vladimir Petkovic a gardé ses constantes habituelles dans le onze mais aussi une même mise en place initiale avec l’habituel 4-3-3. Au moment de se positionner sur la pelouse au coup d’envoi, Mahrez était sur l’aile droite.
Impliqué sur les 3 buts
Toutefois, au fil des minutes, on voyait que le capitaine de l’EN dézonait souvent et glissait plus dans le cœur du jeu quand il n’était pas excentré. Plus concerné par le repli défensif et juste dans ses déplacements, le gaucher a montré beaucoup d’envie. Il a commencé par assister, signant sa 36e offrandes avec les Verts, Mohamed Amine Amoura pour l’ouverture du score (7e) avant de faire le break d’une frappe puissante (19′). Le pensionnaire d’Al Ahli Saudi FC était constant dans son rendement. En effet, à la 57e minute, il était aussi derrière le doublé d’Amoura avant de céder sa place, après l’heure de jeu, à Anis Hadj Moussa présenté comme son digne héritier.
L’enseignement du jour est que Mahrez reste un indéboulonnable aux yeux de Petkovic. Le leadership qu’il a montrée et son implication lui permettront certainement d’aller au bout de son plan à savoir jouer la Coupe du Monde 2026 et raccrocher. En attendant, le deuxième joueur le plus capé (106 rencontres) de l’histoire d’El-Khadra derrière Aïssa Mandi (109) a conforté son statut de passeur historique (38 unités) en plus de compter 33 réalisations pour être le 4e meilleur buteur derrière Islam Slimani (46 pions), Abdelhafid Tasfaout (36 buts) et Baghdad Bounedjah (34). Rien que ça.
