Ceux qui s’inquiètent de voir Djamel Belmadi quitter son poste de sélectionneur des Verts peuvent dormir sur leurs deux oreilles. L’entraîneur champion d’Afrique en titre entend bien poursuivre sa mission avec les Fennecs d’Algérie. Sauf cas de force majeure, naturellement.
Il faudra bien plus qu’une proposition financière astronomique pour fair décider Djamel Belmadi à quitter les Verts. L’éventualité de voir le sélectionneur national opter pour un autre challenge moyennant une proposition bien plus avantageuse, financièrement cela s’entend, ne se pose même pas pour lui.
La preuve, il vient de décliner une offre astronomique de la sélection des Émirats Arabes Unis. « C’est une offre à faire tourner les têtes », nous a révélé un membre de l’entourage proche de Djamel Belmadi. Cette offre est tombée sur la table du sélectionneur national il y a à peine deux semaines. Elle est toute fraîche. Sonnante et trébuchante, qui plus est. Mais l’ancien marseillais l’a déclinée. Poliment. Sans chichi.
Cette affaire vient démentir toute intention, de celui qui a été élu meilleur coach africain en 2019, de quitter les Verts. Le contrat le liant avec la sélection nationale dépasse de loin le cadre financier. Lui-même avait renoncé, à son arrivée à l’été 2018, à trois fois son salaire qatari, pour s’engager avec l’Algérie.
Son avenir n’est pas lié à celui de Zetchi
C’est dire que Djamel Belmadi est lié par un contrat moral et d’objectif avec la FAF. « C’est un fou de l’Algérie. Un homme chez qui le maillot vert ne se négocie pas », ont témoigné de lui ceux qui l’ont côtoyé. Puis, il y a le challenge sportif. Cette envie perpétuelle de repousser ses limites et revoir ses objectifs à la hausse. Champion d’Afrique en titre avec l’Algérie, Djamel Belmadi veut désormais atteindre les phases finales de la coupe du Monde 2022 au Qatar et « pourquoi pas aller au bout », avait-il déclaré sur le plateau de Canal+ il y a quelques mois.
Belmadi ne quittera donc pas ses fonctions avant la coupe du Monde 2022. Sauf cas de force majeure, comme souligné ci-dessus et même en cas de départ de Kheireddine Zetchi de la présidence de la FAF à l’issue des prochaines élections de mars 2021. Car aussi passionné et amoureux des Verts qu’il est, il peut aussi se révéler têtu si jamais les choses ne tournaient pas rond. Ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui. Et c’est tant mieux…