En dépit des murmures critiques qui entourent ses récentes sorties à la tête des Verts, le technicien bosnien Vladimir Petkovic reste fidèle à sa ligne de conduite : le pragmatisme avant les bouleversements. La qualification au Mondial 2026 comme objectif premier, les grands ménages viendront plus tard.
À ceux qui réclament une révolution après le dernier rassemblement des Verts, la réponse est déjà donnée : il faudra patienter. Selon des sources concordantes, aucun grand chambardement n’est attendu en octobre prochain, à plus forte raison à l’occasion du match contre la Somalie. Il s’agira d’un rendez-vous capital pour le destin de l’Algérie dans ces éliminatoires, car trois petits points suffiraient à assurer une qualification qui tend les bras aux Fennecs. Petkovic ne compte donc pas y jouer les apprentis sorciers.
Ce calcul n’a rien de frileux. Il est froid, mais méthodique. Petkovic sait ce qu’on attend de lui, et ce n’est pas de livrer un laboratoire expérimental en pleine campagne mondiale. La refondation viendra, mais au temps voulu.
Les Algériens lancent leur campagne en Ligue des champions #TeamDZ
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Car derrière cette façade de continuité apparente, une mue se prépare en coulisses. Le Bosniaque observe, analyse et corrige. Lui-même a confié avoir été déçu par certains cadres à Walid Sadi. D’ailleurs, plusieurs d’entre eux pourraient être écartés pour la prochaine CAN, prévue dans moins de 100 jours. Une compétition que Petkovic semble déjà prêt à sacrifier sur l’autel du renouveau.
Le calcul est simple, presque cynique : une CAN manquée avec une génération en construction passera toujours mieux qu’un nouvel échec avec les vétérans d’hier. Trois campagnes ratées (CAN 2021, Mondial 2022, CAN 2023) pèsent lourd sur certains noms, et le crédit est proche de l’épuisement.
Petkovic le sait : le peuple pardonnera plus facilement à des jeunes qui apprennent qu’à des anciens qui récidivent. En attendant, la Somalie sera un match de gestion, pas de révolution. Le vrai chantier commencera après.
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