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Afrique : Devrait-on éviter la RD Congo ?

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Ça y est ! On connaît les 5 potentiels adversaires de l’équipe nationale pour les barrages, prévus en mars, de la Coupe du Monde 2022. Le quintuor qui figurera dans le chapeau II sera composé du Ghana, du Mali, du Cameroun, de l’Égypte et… de la RD Congo. Cette dernière fait office de l’équipe la plus « prenable ». Toutefois, la question qu’on se pose est : est-ce qu’il n’est pas préférable que l’EN hérite, lors du tirage programmé le 18 décembre prochain à Doha (Qatar), un gros adversaire pour se sublimer et faire sortir la quintessence de son football ?

Lors de la CAN-2019, les Verts avaient évincé la Côte d’Ivoire, le Nigéria et le Sénégal pour soulever le trophée. En plus de cette couronne, il faut savoir que sous les ordres de Djamel Belmadi, les Fennecs ont disputé 36 matchs. Ils restent sur une série de 33 rencontres sans défaite.

La Gambie, le Burundi et… le Bénin

Toutefois, on a l’impression que face à une opposition de seconde zone sur le papier, l’EN éprouve certaines difficultés. D’ailleurs, on peut relever que l’unique défaite de l’Algérie « version Belmadi » était face au Bénin qui est loin d’être un gros calibre en Afrique. Aussi, il y a eu les deux nuls contre la modeste Gambie mais aussi le Burundi juste avant la CAN-2019.

Ainsi, on peut penser qu’il est préférable pour El-Khadra de tirer un gros morceau afin de retrouver l’état d’esprit des grands rendez-vous comme ce fut le cas lors du tournoi continental en Égypte. En effet, ce n’est clairement pas évident de battre les très redoutables Sénégalais, qui étaient favoris de l’épreuve, par deux fois.  Même chose avec le Nigéria battu sur les deux dernières confrontations (CAN-2019 puis amical en octobre 2020) avec les Dz. Sans oublier les Colombiens qui ont été atomisés par Baghdad Bounedjah & cie en octobre 2019.

À dangereux rival, concertation optimale

En revanche, Les déplacements chez le Botswana, la Zambie et le Zimbabwe n’ont pas été de tout repos. Un petit succès (0-1) chez les Botswanais grâce à un corner direct de Belaïli et deux partages de points avec les Zambiens et Zimbabwéens avec une fébrilité inquiétante dans le jeu. Ce genre d’adversaires se surpassent pour s’offrir le scalp l’équipe à battre qu’est l’Algérie.

C’est ce qui s’est passé avec le Burkina Faso. Un antagoniste de « seconde catégorie » qui a donné des sueurs froides aux Champions d’Afrique sur les deux explications. Et il faut dire que face à ce type d’homologues, les Guerriers du Désert font preuve d’une certaine légèreté. Cela entame la lucidité et mène au manque de réalisme pour tuer le match. C’est connu, au sport, plus le rival est dangereux, plus la concentration devient élevée. Et c’est peut-être ce qui fait marcher les protégés de Belmadi.

La somme de ces éléments peut faire croire que tirer les Congolais, emmenés par Hector Cuper et qui compte Bakambu et l’expérimenté Mbokani devant, pour les play-offs de mars sera à double tranchant. Cette sélection a souvent posé des problèmes à notre sélection. D’ailleurs, les 4 défuntes confrontations, dont une dernière le 10 octobre 2019 au stade Mustapha Tchaker (1-1), se sont soldées par des scores de parité.

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