Il a beau s’appuyer sur son assistant pour traduire ses propos, Vladimir Petkovic n’en est pas moins très au fait de ce qui s’écrit et se dit à son sujet. C’est dire que la vague de critiques qu’il a essuyée après les matches face au Botswana et à la Guinée est loin de glisser sur lui.
Vladimir Petkovic et Walid Sadi se sont parlés après le match face à la Guinée. Les deux hommes ont fait, pendant un peu plus de deux heures, le point sur les deux matches de septembre, dans le cadre des 7e et 8e journées des éliminatoires du Mondial 2026 qui venaient à peine de s’achever.
Et ce qui ressort des propos du sélectionneur national, ce n’est pas tant le visage terne des Verts lors de ces deux sorties, encore moins des explications rationnelles sur certains choix contestables du coach. Non ! Non ! Ce dernier s’était plutôt étonné que l’opinion publique lui soit défavorable alors qu’il venait de réaliser un sans-faute. La manière ? Ce n’est certainement pas ce qui donnerait des insomnies au Bosniaque, qui pense qu’il avait rempli sa part du contrat.
Petkovic a dit textuellement à Walid Sadi qu’il ne comprenait pas que les gens le critiquent alors qu’il est en passe de qualifier l’Algérie pour la Coupe du Monde. L’homme reste en gros focus sur ce pourquoi on l’a engagé, à savoir une qualification à la Coupe du Monde. Mais une telle prouesse, si s’en est encore une, ne lui garantit pas un totem qui lui assurerait une immunité en cas de déroute à la CAN dans moins de trois mois. Alors, gare à la marche.
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