Alors que l’équipe nationale masculine attend toujours les réponses de Rayan Cherki et de Maghnes Akliouche, la sélection féminine d’Algérie bénéficie d’un excellent travail de la part de la FAF et du sélectionneur Farid Benstiti. L’une des dernières recrues de choix pour les Verts féminins est Inès Belloumou (23 ans), une latérale gauche de haut niveau passé par le Bayern Munich et qui a effectué toutes ses classes avec les équipes de France de jeunes.
Belloumou, qui a évolué à l’Olympique de Marseille, au Bayern Munich, à West Ham, ainsi qu’en prêt à la SS Lazio et actuellement au Malmö FF, aurait largement pu prétendre à une place en équipe de France A. Cependant, elle a finalement opté pour l‘Algérie, un choix fort de la joueuse qui renforce considérablement la qualité du groupe en prévision de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 au Maroc.
La FAF s’emploie à bâtir une équipe solide capable de rivaliser avec les meilleures nations africaines. Après l’intégration de Ghoutia Karchouni, qui évolue à l’Inter Milan, l’arrivée de Belloumou constitue un renfort de taille. Avec ces nouvelles joueuses de dimension internationale, l’Algérie se positionne en outsider crédible pour la CAN 2025 et pourrait bien créer la surprise lors du tournoi vu le talent présent au sein de cette équipe.
D’un point de vue tactique, Inès Belloumou est une latérale gauche explosive, rapide et dotée d’une grande capacité de percussion. D’un petit gabarit, elle compense par sa vivacité, son dribble et sa vitesse, ce qui fait d’elle une joueuse très difficile à contenir pour ses adversaires. Malgré ses aptitudes offensives, Belloumou se distingue avant tout par son agressivité et son sens du placement défensif. Elle préfère jouer un rôle plus défensif qu’offensif, apportant ainsi une stabilité supplémentaire à l’arrière-garde algérienne.
Avec ces renforts stratégiques et une vision claire pour l’avenir, l’équipe féminine d’Algérie affiche des ambitions réelles pour la CAN 2025. Si le collectif parvient à se structurer efficacement, les Fennecs féminines pourraient bien marquer l’histoire du football africain.