C’est officiel, Youcef Belaïli effectue son grand retour en équipe nationale d’Algérie. Absent des convocations depuis la décevante Coupe d’Afrique des Nations 2023 en Côte d’Ivoire, l’ailier de l’Espérance de Tunis a été retenu par Vladimir Petkovic pour le stage de mars 2025, dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. Une décision qui met fin à des mois de spéculations et d’hésitations.
Sa saison remarquable avec l’Espérance de Tunis, jusqu’à présent, où Youcef Belaili, affiche des statistiques impressionnantes l’a (re)propulsé jusqu’à la porte des Verts : 15 buts et 13 passes décisives en 26 matchs toutes compétitions confondues. Des chiffres qui ont sans aucun doute pesé dans la balance, alors que l’Algérie s’apprête à affronter le Botswana (21 mars) et le Mozambique (25 mars), deux rencontres cruciales pour consolider sa place en tête du groupe G.
Petkovic passe outre les doutes
Depuis son arrivée à la tête des Verts, Vladimir Petkovic avait opté pour une reconstruction sans Belaïli, privilégiant des joueurs alignés sur sa vision tactique et disciplinaire. Mais face à la montée en puissance de l’ailier en club, le technicien a revu sa copie. Comme l’avait révélé La Gazette du Fennec dès décembre 2024, le président de la FAF, Walid Sadi, avait discuté avec Petkovic pour entrouvrir la porte à un retour, à condition que Belaïli maintienne régularité et exemplarité.
Cette convocation marque donc une première sous l’ère Petkovic pour celui qui avait brillé sous Djamel Belmadi, notamment lors du sacre à la CAN 2019. Mais elle s’accompagne d’une mise à l’épreuve, le sélectionneur, ne tolérera aucun faux pas.
Belaïli face à son destin
Désormais, la balle est dans le camp de Youcef Belaïli. Talentueux mais imprévisible, l’Oranais doit prouver qu’il peut s’intégrer dans le projet de Petkovic et répondre présent sur le terrain. Les supporters algériens, qui n’ont jamais cessé de le plébisciter malgré ses frasques, attendent de lui qu’il fasse parler la poudre lors de ce stage de mars 2025. Car au-delà de son retour, c’est une réhabilitation qu’il joue : celle d’un joueur capable de porter les Verts vers la qualification au Mondial 2026.
Pour Belaïli, ce stage de mars est une opportunité en or de tourner la page des polémiques et de rappeler pourquoi il reste, malgré tout, l’un des joueurs les plus doués de sa génération.