À Stockholm, le sélectionneur national, Vladimir Petković, a une nouvelle fois montré qu’il était un sélectionneur attaché à la stabilité… peut-être un peu trop.
Dans la fraîcheur du nord de l’Europe, le sélectionneur national a animé une conférence de presse à la veille de l’amical face à la Suède. Lors de ladite conférence de presse, le sélectionneur national a livré un discours sans détour. Accompagné de Riyad Mahrez, capitaine de l’équipe d’Algérie, Petković a tout d’abord reconnu la solidité de l’adversaire scandinave, saluant leurs progrès depuis son époque à la tête de la Nati, l’équipe de Suisse. Mais plus encore que l’analyse tactique, c’est une prise de position claire sur la gestion de son groupe qui a retenu l’attention. « On ne peut plus se permettre d’expérimenter ou de redéfinir notre liste de titulaires à la veille de chaque match ».
Un message limpide, qui fait écho à ce que nous avions déjà pressenti. Petković n’est pas du genre à chambouler ses plans, même si la tentation est grande de voir ces jeunes qui grouillent enfin parmi les grands. La porte semble bel et bien fermée, pour le moment, et à moins que, à ceux qui rêvaient d’une intégration rapide de jeunes talents ou de visages nouveaux dans cette équipe d’Algérie.
Vladimir Petković : l’homme qui préfère la continuité aux paris
C’était dans l’air, c’est désormais officiel. En affirmant publiquement que le temps n’est plus aux essais et à l’intégration de nouveaux visages, on ne peut que dire que Petković fixe d’ores et déjà la liste de ses hommes de confiance qui feront le voyage au Maroc pour la CAN 2025. Il est loin le souhait des supporters et des observateurs de voir des nouveaux, des jeunes…
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Car si la stabilité est une vertu, à l’approche d’une Coupe d’Afrique cruciale, elle pousse à se questionner, surtout à l’heure où l’éclosion de plusieurs talents désireux de porter le cher maillot national n’est plus à ignorer. Et dans le football moderne, la capacité à se renouveler est bien plus qu’un luxe, c’est une nécessité. L’équipe d’Algérie, qui reste sur dix matchs sans défaite, est certes en forme. Mais les souvenirs des deux dernières CAN sont encore frais, et les promesses de renouveau attendent toujours leur réalisation concrète.
Petković, en misant sur les certitudes, semble vouloir bâtir sur du solide. Mais à force de verrouiller, ne risque-t-il pas d’étouffer les élans, de couper court à l’émergence des futurs piliers des Verts ? Le discours du sélectionneur tranche, et sans surprise, il divise.
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Rendez-vous en septembre, comme il l’a lui-même laissé entendre. D’ici là, les jeunes devront prendre leur mal en patience, et espérer que l’homme qui ne veut plus “expérimenter” retrouve, peut-être, le goût du risque.
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