Le penalty, une occasion en or d’inscrire un but puisque les chances du gardien et du tireur sont égales. Mais aussi un exercice qui peut induire des « chamailleries » quand le premier tireur est absent. C’est ce qui s’est malheureusement produit à nouveau lors de ce Togo – Algérie, cette après-midi à Lomé.
En effet, en dépit des succès glanés, l’absence d’une hiérarchie de tireurs de penalties entache les victoires des Verts. L’équipe d’Algérie traverse actuellement une période d’incertitude concernant le choix du second tireur de penalties, en particulier quand Riyad Mahrez, qui s’occupait de transformer la sentence, est absent. Ce flou a induit des séquences qu’il serait préférable d’éviter. Désireux de se charger de cette responsabilité, les joueurs frôlent l’altercation verbale à chaque fois d’un penalty est accordé aux Verts.
Deux récents épisodes en témoignent, rien que lors de ce stage. Le premier a opposé Saïd Benrahma à Houssem Aouar, se proposant tous les deux pour tirer le pénalty lors de la rencontre face au Togo à Annaba. L’autre épisode cacophonique est survenu entre Ramy Bensebaini et Yassine Benzia, cet après-midi, toujours à cause de l’absence d’une hiérarchie claire, nette et précise, mais surtout respectée.
Bien que ce genre de “mini-tensions” soit fréquent, même dans le football de haut niveau, ces incidents récurrents révèlent un problème structurel. Un cadre plus strict doit être établi pour pallier ce problème. Un autre chantier que le sélectionneur doit entreprendre rapidement en établissant une hiérarchie de tireurs. Cela permettrait non seulement de mettre un terme à ces incidents, mais aussi d’éviter toute nouvelle friction entre les joueurs…
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