Ibrahim Maza est le grand perdant de la fenêtre FIFA du mois de septembre. Le milieu du Bayer Leverkusen comptabilise zéro minute en deux matches et son cas a suscité une sorte de malaise dans le vestiaire.
Si l’absence d’Ibrahim Maza face au Botswana (3-1) est facilement compréhensible lorsqu’on en connaît les raisons, Vladimir Petkovic ayant décidé de le punir pour être arrivé en retard au stage, sa mise à l’écart face à la Guinée est, à contrario, énigmatique.
Pourtant, il y a eu mille et une raisons pour que le prodige de 19 ans grignote quelques minutes, à commencer par un milieu de terrain qui avait fini le match sur les rotules. Ceci sans parler des qualités intrinsèques du gamin qui reste au-dessus de certains incontournables du coach. Le malaise était, qui plus est, facilement perceptible, car quarante-huit heures après, les remous d’un tel choix agitent encore la toile.
Quant aux raisons qui ont poussé Petkovic à s’en passer, il semblerait que celui-ci ait décidé de faire du Chaïbi avec Maza. Une manière assez brusque de le remettre dans le rang, surtout qu’il se murmure que le Bosniaque avait songé un temps à le renvoyer carrément avant de se raviser au dernier moment.
La tristesse de Ibrahim Maza hier soir, assis par terre à la sortie du Stade Mohamed V de Casablanca…
Ton temps viendra crack…⌛️ pic.twitter.com/aMFb5ayWoN
— La Vague Verte ⭐️🇩🇿⭐️ (@la_vagueverte) September 9, 2025
En tout cas, cette façon de faire correspond parfaitement à la méthode Petkovic qui a poussé bien des joueurs dans leurs retranchements. Une sorte de rappel à l’ordre. Faute d’expérience, Maza n’a pas caché son mécontentement tout au long du stage. De quoi braquer encore plus le coach. Quand bien même celui-ci ne peut se passer d’un tel talent pour un prétexte aussi léger.
Sur son compte Instagram, le joueur a fait allusion à cet épisode. Plusieurs de ses coéquipiers, à l’instar d’Amine Chiakha, lui ont apporté leur soutien. Ce dernier, par exemple, lui a conseillé de patienter en lui lançant « Asbar » en commentaire.
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