Le cas Fares Chaibi a été de nouveau évoqué en conférence de presse, jeudi. Absent pour la troisième fois de suite des plans de Vladimir Petkovic, la relation entre le joueur de l’Eintracht Frankfurt et le sélectionneur national ne va pas en s’améliorant. Loin de là.
La relation entre Vladimir Petkovic et Farès Chaibi ne s’améliore pas avec le temps qui passe. Au contraire, de nouveaux épisodes viennent à chaque fois exacerber les rancœurs et éloignent un peu plus l’ailier de 21 ans des Verts.
Nous évoquions, le mois de septembre, les vraies raisons, que Vladimir Petkovic n’a jamais évoquées, qui le poussent à chaque fois à se passer des services du milieu de l’Eintracht Frankfurt. On l’a entendu s’appuyer sur des critères techniques pour justifier à chaque fois l’absence du numéro 8, mais aucune ne lève concrètement le voile sur les vraies raisons qui sont, on l’écrivait ici, d’ordre purement relationnel.
Petit rappel des faits, Fares Chaibi n’avait pas apprécié son remplacement à la mi-temps du match face à la Bolivie et l’a fait savoir. Petkovic, en guise de sanction, ne l’a pas retenu le stage d’après. Sauf que ce qui devait être une sanction de courte durée s’est prolongée dans le temps en raison de réactions du joueur qui ont exacerbé les tensions entre les deux hommes. Selon une source proche de l’encadrement de l’équipe nationale, la réaction de Fares Chaibi à sa non-convocation le mois de juin en publiant ses stats a très mal été digérée par Petkovic, qui s’est dit que le jeune n’a rien compris. Rebelote en septembre. Appelé pour suppléer la défection de Hichem Boudaoui, l’ancien toulousain a choisi de ne pas donner suite à cette convocation. Et pour ne rien arranger à la situation, son entourage aurait eu une attitude offensante lorsque la FAF a voulu en faire un intermédiaire.
Des petits faits qui sont venus s’accumuler et alourdir le dossier Fares Chaibi. En se contentant à chaque fois d’arguments qui paraissent factices, Vladimir Petkovic fait exprès d’éviter d’aller au fond des choses au risque de déborder. Il préfère plutôt laisser l’affaire entre Fares Chaibi et lui. Si le retour du joueur en sélection est certain, il risque néanmoins de prendre du temps.