Vladimir Petkovic n’a jamais autant cristallisé les critiques que ce mois de septembre. Depuis les matches face au Botswana et à la Guinée, et malgré un bilan comptable plutôt acceptable (4 points sur 6 possibles), le Bosniaque semble avoir perdu son immunité.
Au lendemain du nul sans relief face à la Guinée (0-0), deux collèges s’affrontent au sujet de l’apport de Vladimir Petkovic à la tête des Verts. Entre ceux qui voient un technicien en mal de solutions et ceux qui lui reconnaissent son pragmatisme, le débat fait rage.
Ainsi, pour certains, le successeur de Djamel Belmadi a fait le job pour lequel il a été engagé. Autrement dit, il a rempli à 90 % les objectifs qui lui ont été assignés. Qualifiée déjà pour la CAN 2025, l’Algérie est en passe de se hisser vers son cinquième Mondial de son histoire. Car qu’on se le dise, il faudrait un véritable miracle ou séisme, c’est selon, pour que les Verts n’engrangent pas les trois points manquants à leur qualification face à la Somalie, dernier de la classe, le mois prochain.
D’autant que tout est fait pour que la qualification soit entérinée. L’Algérie, censée évoluer à l’extérieur lors de la 9e journée, jouera finalement à domicile face à une Somalie sans domicile fixe. Il va sans dire alors que les critiques glissent sur un Petkovic qui a atteint ses deux principaux objectifs.
Seulement voilà, la prestation des coéquipiers de Riyad Mahrez a frustré certains et crispé d’autres. Si bien que l’impression générale au lendemain de ces sorties face au Botswana et à la Guinée vire au pessimisme.
Car au-delà des résultats, c’est surtout la manière qui inquiète. Les Verts sont méconnaissables et Vladimir Petkovic en assume l’entière responsabilité parce que c’est lui le sélectionneur. Et force est de constater que ses choix ne sont pas bons. Voire mauvais. Carrément !
Après un an et demi, l’ancien sélectionneur de la Suisse a eu le temps de ratisser large et de tracer, ne serait-ce que, les prémisses d’un projet de jeu. Or, lorsqu’on voit comment l’Algérie a évolué face au Botswana et à la Guinée, il y a de quoi s’inquiéter à quelques encablures de la CAN.
Il y a même cette conviction qui veut qu’avec un tel niveau, l’Algérie risque de ne pas voir le bout du premier tour de la CAN 2025. Un peu comme en 2023 et 2021. Bis repetita ? Petkovic, contrairement à son prédécesseur, est averti. Il a deux mois pour rectifier le tir. À moins qu’il ne décide, comme Belmadi, d’aller au bout de ses idées, quitte à s’enfoncer en cours de route…
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