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Equipe nationale : Vladimir Petkovic, échec à l’oral !

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Vladimir Petkovic semble avoir du mal à convaincre l’opinion sportive. Et la barrière de la langue n’en est en rien responsable, tant les arguments qu’il a avancé en conférence de presse pour justifier certains choix sont bancals.

Ce qui est valable pour l’un ne l’est pas pour l’autre. C’est un peu ce qui ressort du discours de Vladimir Petkovic qui, encore une fois, a eu du mal à convaincre l’opinion publique non pas par ses choix, du reste discutables, mais par les arguments qu’il a avancé pour les justifier. En effet, l’argument de la compétitivité, à titre d’exemple, a été invoqué à tort et à travers encore une fois ce jeudi en conférence de presse, pour justifier l’absence de certains joueurs.

Mais paradoxalement, il s’évapore comme par enchantement lorsqu’il s’agit, à contrario, de dire pourquoi il a fait le choix de retenir par exemple Youcef Atal, pourtant sans club. La contradiction ne se limite pas au simple fait que l’ancien latéral droit de l’OGC Nice soit là. Car Djamel Belmadi l’avait également retenu pour la CAN 2023 alors qu’il était sous le coup d’une mise à pied par son ancien club. Mais aux explications du sélectionneur qui donne l’air parfois de dire la chose et son contraire, on peut toujours comprendre que l’oral n’est pas son fort, mais cela devient flagrant au fil du temps.

Cela s’est vérifié aussi lorsqu’il a évoqué le cas Chaibi. “Un choix sportif”, dit-il à chaque fois. Seulement voilà, à un certain moment, Petkovic doit nommer les choses et laisser valser si besoin… advienne que pourra. Parce qu’un sélectionneur est payé aussi pour faire des choix et les assumer. C’est un gage incontestable de crédibilité.

A son arrivée, Vladimir Petkovic avait bénéficié de circonstances atténuantes. Bien que certaines de ses conférences de presse aient tourné carrément au fiasco, on lui a laissé le bénéfice du doute sous prétexte que l’interprète a mal transmis le message. Ou encore, que le coach lui-même a été mal compris. Aujourd’hui, le discours est clair. Mais trop léger. Il faut vraiment qu’il convainque sur le terrain pour qu’il fasse oublier ses prestations laborieuses derrière un micro. Car à la longue, ça devient laborieux.

Après deux fenêtres FIFA au cours desquelles l’opinion publique s’est gardée de le juger, elle sera au contraire sans concession durant ce mois de septembre. Après une prestation laborieuse à l’oral, il a tout intérêt à réussir à l’écrit sous peine de rater son examen de passage.

EN : qui est Mohamed Farsi, le nouveau nom de la liste de Petkovic ?

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