L’élection de Ali Bencheikh à la tête de l’Association des joueurs fait déjà polémique. Le processus de l’arrivée du consultant d’El Heddaf à la tête de cette structure n’a pas respecté les principes démocratiques, à en croire Nacer Bouiche qui fut son adversaire lors de ce fameux scrutin.
Dans les faits, c’était un secret de Polichinelle que Ali Bencheikh allait hériter de la présidence de l’Association des joueurs. La Gazette du Fennec était le premier organe à avoir publié l’information en exclusivité avec la certitude alors que l’ancien joueur du MC Alger des années 1970 allait être plébiscité.
Notre source était en effet alors affirmative en susurrant que tout était réuni pour que Ali Bencheikh devienne le président de l’Association des joueurs.
Un scrutin joué d’avance
Sans surprise, ce fut le cas. Lors d’une assemblée générale élective expéditive, l’ancien joueur de 70 ans a été élu loin devant Nacer Bouiche (ex-JSK). Seulement voilà, ce dernier a révélé sur le plateau d’une télévision privée que tout ne s’était pas déroulé dans les règles de l’art. Le meilleur buteur de l’histoire de la première division algérienne sur une saison (36 buts) a révélé que la FAF les avait convoqués initialement pour une réunion en préambule d’une assemblée générale. C’est pourquoi seuls 25 anciens joueurs y ont pris part, alors qu’une telle association est censée représenter plus d’un millier de joueurs. Et puis, Bouiche révèle avoir obtenu le soutien de 16 anciens joueurs sur les 25 présents. Mais au moment du dépouillement, il n’a récolté que 6 voix. Où sont passées les 10 autres ? L’ancien joueur n’en a rien compris.
Cependant, il a laissé entendre à travers son témoignage que le scrutin n’a obéi à aucun principe démocratique. En gros, ce rendez-vous n’a constitué qu’une façade pour plébisciter un homme connu pour ses accointances avec le président de la FAF, Walid Sadi.
C’est pourquoi Nacer Bouiche a raison sur un point : une telle association doit réunir tous les anciens joueurs. Et pour organiser une assemblée générale, cela requiert du temps. Sans parler de la procédure. C’est-à-dire, annoncer la tenue d’une assemblée pour élire l’Association des joueurs, installer la commission électorale… etc. Autrement dit, suivre le processus classique.
À sa charge, Nacer Bouiche n’aurait jamais dû participer à une telle élection jouée d’avance. Pour sa défense, il assure que son retrait n’aurait rien changé. Bencheikh serait passé dans tous les cas.
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