En annonçant la désignation de Vladimir Petkovic sur le banc de l’équipe nationale ce jeudi, la Fédération algérienne de football (FAF) ferme définitivement le chapitre Djamel Belmadi. Du moins sur le plan sportif. Jusqu’à ce jour, et même si le désormais ex-coach des Verts aurait accepté un deal de résiliation, l’instance n’a pas communiqué sur ce sujet. En effet, par le passé, on a pu voir qu’entre Belmadi et Sadi, le verbal n’est gage de rien.
A deux reprises, la structure fédérale a évoqué, dans ses communiqués, les éléments qui ont précipité le départ, devenu inéluctable pour les responsables, de Djamel Belmadi. Mais, à aucun moment, elle n’a indiqué que la séparation était juridiquement actée.
Pas d’intérêt d’aller au bras de fer
Dans ce quiproquo, certains assurent que l’ex-driver des Fennecs ira au bras de fer et se plaindra à la FIFA. Cependant, ce scénario ne sera clairement pas en sa faveur pour un éventuel retour aux commandes de l’EN dans l’avenir sur les court, moyen et long termes. C’est pour cela que l’ultime proposition faite par Walid Sadi, à savoir une indemnisation avec trois mois de salaire, devrait suffire pour consommer un divorce sans plus de fracas relationnels.
Pour l’instant, tout reste suspendu à la signature de Belmadi. Les prochains jours donneront certainement plus d’indications sur la tendance de la rupture survenue le 23 janvier dernier. C’était après la surprenante et fatale défaite contre la Mauritanie (1-0) qui scellait le sort de Riyad Mahrez & cie dans la CAN-2023 avec une nouvelle sortie de route dès le premier tour.