La Fédération algérienne de football (FAF) a annoncé, ce mardi, sur son site officiel que « L’ancien président de la Fédération algérienne de football (FAF) dans les années 1980, Issaad Dohmar, est décédé lundi soir à l’âge de 92 ans.
Le défunt sera inhumé après la prière d’Al Asr au cimetière de Ben Aknoun (Alger). Natif d’El Biar (né le 27 juillet 1933), il a occupé le poste de président de la Fédération algérienne de football entre 1984 et 1986. Dommage, Issaad s’en va sans avoir sollicité un quelconque éditeur pour lui remettre un manuscrit. Cette œuvre où Issaad Dohmar n’a pas sollicité le concours d’un écrivain ou journaliste pour traduire en manuscrit ses souvenirs et les plus importants jalons de son vécu.
Ancien joueur de la JS El Biar, Issaad Dohmar a porté deux fois le maillot de l’équipe nationale, la première fois c’était contre la Bulgarie espoirs le 6 janvier 1963 avec les Boubekeur, Lalmas, Meziani, et la seconde contre la Tchécoslovaquie olympique le 26 février 1963. C’étaient les deux premières rencontres de l’Algérie indépendante.
En parallèle avec le football, Dohmar, qui était cadre à la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), a obtenu sous sa présidence à la FAF (1984-avril 1986) la seconde qualification de la sélection algérienne pour la phase finale de la Coupe du monde 1986 au Mexique. Durant cette compétition mondiale, l’Algérie a réalisé, notamment, une double victoire en aller et retour contre la Tunisie (1-4, 3-0) pour le compte du dernier tour des éliminatoires du Mondial 1986.
En cette douloureuse circonstance, le président de la FAF, Walid Sadi, en son nom personnel et au nom de l’ensemble des membres du Bureau fédéral, a adressé ses sincères condoléances et l’expression de sa profonde compassion à la famille du défunt ainsi qu’à toute la famille du football national. Il implore le Tout-Puissant d’accorder au défunt Sa sainte miséricorde, de l’accueillir en Son vaste paradis et de prodiguer réconfort et patience à ses proches. « À Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons ».
Sportif dans l’âme, corps vif débordant d’enthousiasme et d’initiatives, le natif d’El Biar en juillet 1933, Issaad Dohmar souffrait, depuis six années, de la maladie d’Alzheimer. Ainsi, il a été commissaire divisionnaire, cadre supérieur à la DGSN, en étant d’ailleurs au rang des fondateurs de la police scientifique dont il a dirigé le laboratoire à Châteauneuf. La particularité du défunt était d’être un observateur de tous les instants du paysage politique et institutionnel. Ces souvenirs, dans ce registre, auraient pu servir les historiens et chercheurs désireux d’écrire ce volet de l’histoire du pays.
