Après avoir rallongé une première fois les délais de dépôt des dossiers et reçu trois postulations de la part de Meziane Ighil, Walid Sadi et Abdelkrim Medouar, la Commission électorale s’est vue contrainte d’ajouter “un délai supplémentaire exceptionnel d’une semaine, jusqu’au mardi 5 septembre 2023, afin de permettre aux mêmes candidats de se conformer à la réglementation en vigueur”. C’est le flou total pour l’avenir de la présidence de la Fédération algérienne de football (FAF).
L’idée initiale était d’élire un nouveau président pour compléter le mandat olympique qui prendra fin l’été prochain. Mais les choses ne se passent pas comme prévu. En effet, aucun d’Ighil, Sadi et Medouar ne semble remplir les conditions d’éligibilité. C’est pourquoi la Commission que préside Ali Malek a été forcée de jouer la montre. Ainsi, le trio aura jusqu’au 5 septembre prochain pour déposer des dossiers conformes aux lois en vigueur.
La FIFA pourrait s’en mêler!
Mais on voit mal ce qui pourrait changer la donner. A priori, les décideurs, à leur tête le Ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS), envisageraient déjà l’idée de mettre en place un directoire afin de compléter le mandat et préparer un nouveau candidat d’ici là.
Dans ce cas, la FIFA pourrait s’en mêler et envoyer un étranger gérer les affaires courantes de la balle ronde algérienne. Ce qui serait un véritable affront pour notre pays. C’est vrai qu’après avoir grillé deux cartes avec Charaf-Eddine Amara et Djahid Zefizef, il est difficile de trouver des alternatives de consensus. En tout cas, l’Assemblée générale élective (AGE) a connu un nouveau glissement sur le calendrier. Elle devrait, si tout se passe bien, se tenir le 21 septembre prochain au lieu du 14 dudit mois. Affaire à suivre.