C’est acté. Le dossier portant sur l’amendement des statuts de la FAF est ficelé. Il sera présenté à l’assemblée générale pour adoption le 11 janvier prochain, lors d’une AG extraordinaire.
Il aura fallu cinq ans et quatre présidents pour que la FAF arrive enfin au bout du processus d’amendement des nouveaux statuts. Et au regard du chemin épineux parcouru, beaucoup étaient, il faut le dire, sceptiques quant à la capacité de Walid Sadi, à son arrivée à la tête de la FAF, de tenir sa promesse et de parvenir à mettre en conformité les statuts de l’instance dont il a hérité de la présidence avec ceux de la FIFA.
Pourtant, un peu plus d’une année après son arrivée dans les locaux de Dely Ibrahim, l’actuel ministre des Sports, qui devait concilier la loi sur le sport algérien avec les statuts de la FIFA, a réussi son pari. Après une dernière “relecture” des textes avec le responsable du département gouvernance de la FIFA, Ahmed Harraz, la semaine dernière, l’instance fédérale est maintenant prête à amender les statuts.
Une “formalité”, pour tout dire, qui sera expédiée lors d’une assemblée générale extraordinaire prévue le 11 janvier prochain. C’est l’une des principales décisions du bureau fédéral, qui s’est réuni en session statutaire mensuelle ce mardi. Une ultime étape qui mettra un point final à un dossier qui aura traîné en longueur. En attendant de découvrir en temps voulu les principaux amendements, on se souvient qu’à l’époque de Kheiredine Zetchi, il y avait une volonté manifeste de réformer, par exemple, les critères d’éligibilité pour la présidence de la FAF, à travers une loi portant sur la limitation de l’âge (70 ans) et une autre sur le cumul des mandats (2 seulement successifs).
Par ailleurs, le BF a fixé la date du 1er février pour la tenue de l’assemblée générale ordinaire consacrée à l’adoption des bilans moral et financier.