Farid Boulaya retrouve son ancien club, Clermont, ce vendredi au stade Saint-Symphorien (20h00). L’occasion pour le milieu de terrain du FC Metz de dresser un bilan de sa première partie de saison avec les Grenats. Après sa grave blessure au genou et une pige en Espagne, l’international algérien connait un renouveau et espère faire partie du groupe pour disputer la CAN 2019 en Égypte. Il a accordé un entretien exclusif au quotidien Le Républicain Lorrain.
Ce vendredi, Farid Boulaya retrouve un club qu’il connaît bien. En effet, c’est à Clermont, en 2015-2016, que le milieu franco-algérien s’est révélé sur les pelouses de Ligue 2. C’est en Auvergne que le joueur, formé à Istres et passé par Bastia et Gérone (Espagne), a réalisé, jusqu’ici, sa « meilleure saison sur le plan personnel et même collectivement ».
L’année 2019 commence plutôt bien pour vous avec ce premier but à Orléans (1-0) dès la reprise du championnat ?
« C’est surtout important que le FC Metz débute l’année par une victoire… Mais c’est vrai que c’est bien, aussi, de marquer d’autant que j’avais déjà terminé 2018 par un but. J’espère que ça va continuer comme ça. Pour la confiance personnelle, en tout cas, c’est une bonne chose. »
Quelle analyse faites-vous de votre première partie de saison ?
« J’ai bien débuté la saison, mais j’ai également connu un coup de moins bien. Dans l’ensemble, je pense que j’ai été un peu irrégulier mais je suis quand même globalement satisfait de ce que j’ai fait. Je ne sais pas trop comment expliquer cette irrégularité. J’ai toujours été un peu comme ça… Évidemment, j’essaye de travailler sur moi-même pour corriger ce défaut car mon objectif est toujours le même : réaliser de bons matches. »
D’un point de vue strictement comptable, le bilan est plutôt bon avec déjà 5 buts et 4 passes décisives en 18 matches. C’est presque aussi bien qu’en 2015-2016 et votre saison pleine avec Clermont (7 buts, 4 passes décisives en 32 matches)…
«Le ratio est plutôt bon, effectivement. J’espère sincèrement doubler mon total actuel. Pour moi, mais surtout pour aider l’équipe à atteindre son objectif. »
Pensez-vous avoir franchi un cap cette saison ?
« J’ai surtout été embêté par beaucoup de pépins physiques ces dernières saisons. J’ai enfin pu effectuer une préparation complète et j’ai réalisé un bon début de championnat. On peut donc dire que c’est un peu la saison du renouveau… »
« Hâte de rejouer chez nous »
Il vous faudra également apporter votre contribution dans le domaine défensif. Un rôle ingrat pour un milieu offensif comme vous ?
(Large sourire) « Ce travail, dans le football actuel, est vrai pour beaucoup d’équipes. Tout le monde doit faire les efforts défensifs. Après, je ne vais pas mentir : défendre, ce n’est pas quelque chose que j’aime particulièrement… Mais il faut le faire ! C’est important, nécessaire même pour le bien de l’équipe. Au final, ça ne me dérange donc pas… »
Comment vivez-vous l’absence prolongée de votre entraîneur, Frédéric Antonetti ?
« C’est la première fois que je suis confronté à ce genre de situation. Je pense d’ailleurs que c’est le cas pour l’ensemble du groupe. Pour l’instant, ça se passe bien même si c’est forcément différent. Le coach nous parlait beaucoup, nous faisait énormément travailler et il est beaucoup dans la réussite de cette première partie de saison. Mais Jean-Marie (De Zerbi) et Vincent (Hognon) ont à peu près les mêmes méthodes de travail. Ils connaissent parfaitement le coach et ils savent très bien ce qu’il attend du staff et de ses joueurs. »
Ce vendredi, le FC Metz retrouve Saint-Symphorien plus d’un mois après la réception du Red Star (2-0), le 4 décembre. Impatient ?
« Oui ! On a hâte de rejouer chez nous, devant nos supporters. Au bout d’un mois et demi, ça commence à manquer, c’est sûr ! »
Entretien publié sur le site Républicain Lorrain