Pour tout ce qu’il incarne, Farid Benstiti est le lauréat du Fennec d’Or 2025 du meilleur entraîneur algérien. Le sélectionneur de l’équipe nationale féminine décroche cette distinction pour le travail en profondeur, méthodique et discret qu’il mène depuis bientôt trois ans à la tête des Vertes.
Sans fracas ni effets d’annonce, Benstiti a patiemment façonné un groupe compétitif et conquérant. Déjà connu et reconnu par ses pairs pour son travail en profondeur, l’ancien coach des féminines du PSG a su imprimer sa marque à une sélection longtemps en quête d’une identité.
Benstiti incarne vision et abnégation
Son œuvre porte aujourd’hui ses fruits : une qualification aux phases finales de la CAN, après trois éditions manquées, suivie d’un parcours historique jusqu’en quarts de finale. Par ailleurs, comme pour confirmer qu’il ne s’agissait pas d’un feu de paille, les Algériennes ont remis ça. En effet, elles ont décroché dans la foulée leur billet pour la CAN 2026. C’était au terme d’un duel à l’issue incertaine face à l’ogre camerounais.
La concurrence, pourtant, n’était pas mince. Madjid Bougherra, figure emblématique à la tête des A’, et Miloud Hamedi, auréolé d’un doublé clinquant avec les Tanzaniens des Young Africans, avaient des arguments solides à faire valoir. Mais au-delà des résultats, le jury a voulu saluer une philosophie, une vision et une abnégation sans faille. Farid Benstiti, c’est l’exigence d’un formateur, la patience d’un bâtisseur. Et par-dessus tout, la bienveillance d’un homme qui a le cœur sur la main. Ce Fennec d’Or 2025 vient récompenser tout ça à la fois. Plus qu’un palmarès, il consacre un projet, une certitude sans faille en l’avenir du football féminin algérien.


