Pascal Bosschaart, qui a dirigé Feyenoord pendant quatre matchs en février dernier, a eu l’occasion d’observer de plus près ses joueurs. Parmi eux, deux ont particulièrement retenu son attention : le défenseur slovaque Dávid Hancko et l’attaquant algérien Anis Hadj Moussa.
Dans une interview accordée à VoetbalPrimeur, a tenu à mettre en avant Hadj Moussa, dont l’abnégation a impressionné l’entraîneur : “Nous avons parfois notre opinion sur Hadj Moussa. Ce que personne ne sait, c’est qu’il a joué un moment avec une côte fracturée. Il a simplement continué à jouer au football.”
Cette révélation a surpris de nombreux observateurs, tant il est inhabituel pour un joueur d’évoluer avec une telle blessure. Bosschaart a insisté sur le caractère du joueur : “On pourrait penser que ce n’est pas logique, en effet. Mais ce garçon a montré une force de caractère que je ne peux qu’apprécier. Bien sûr, on peut discuter de ses performances cette saison, peut-être un peu en dessous, mais quelqu’un qui travaille aussi dur et met sa douleur de côté a forcément un avantage.”
Ces déclarations expliqueraient donc pourquoi Hadj Moussa a été annoncé forfait en début de stage de l’équipe d’Algérie. En conférence de presse avant le rassemblement, le sélectionneur Vladimir Petković a précisé que le Fennec ne serait pas au rendez-vous pour cectte date FIFA, blessé, sans donner plus de précisions sur la nature de sa blessure. On peut donc facilement en conclure qu’il ne souhaitait prendre aucun risque avec le joueur, préférant le laisser récupérer pleinement avant de retrouver la compétition.
Une chose est certaine : malgré les critiques, Hadj Moussa a prouvé qu’il était un joueur au mental d’acier, prêt à tout donner pour son équipe, même dans la douleur.