Candidat pour un siège au sein du comité exécutif de la FIFA, Kheireddine Zetchi s’attend à “une rude concurrence” de la part de Fouzi Lekjaa et Hany Abo Rida. Le président algérien s’estime même être “le représentant du changement” !
On l’annonçait ici, le président de la FAF est candidat pour les élections du conseil de la FIFA, prévues le 12 mars 2021 à Rabat (Maroc). S’exprimant ce vendredi sur ses chances de remporter un siège, sur les ondes de la radio nationale, Zetchi a reconnu que “la tâche ne sera pas facile” et qu’il s’attendait à “une rude concurrence avec deux candidats qui ont une grande expérience sur le plan africain”, estime t-il.
Outre Zetchi, trois autres poids lourds, rouages importants de la CAF, en l’occurrence Fouzi Lekjaa (Maroc), Hani Abo Reda (Égypte) et Gustavo Ndong (Guinée Équatoriale), sont en lice. A noter que l’Égyptien briguera un second mandat. « Je sais que je n’ai pas choisi la façon simple en me portant candidat pour les élections du Conseil de la FIFA, mais je pense que beaucoup de choses vont bouger d’ici au mois de mars 2021. Je vais mettre en place une stratégie pour essayer de nous donner le maximum de chances à cette élection”, a-t-il précisé.
“Le football africain a besoin de sang nouveau”
Par ailleurs, Zetchi a révélé qu’un grand nombre de fédérations africaines réclame un grand changement au sein de la CAF après avoir subi la gestion « catastrophique » durant le mandat en cours du président sortant Ahmad Ahmad. « Le football africain a besoin de changement, de sang nouveau pour amorcer d’une nouvelle ère. Aujourd’hui les fédérations nationales membres de la CAF ne sont pas contentes du mode de gouvernance de cette instance, que je qualifie de catastrophique en matière de gestion. Je me suis entretenu avec beaucoup de présidents de fédérations africaines qui veulent un vent de changement, que je vais essayer de représenter. Je pense représenter ce changement en me présentant au comité exécutif de la FIFA“ , a conclu le président de la FAF visiblement très offensif.