Dans un communiqué diffusé ce vendredi sur son site internet, la Fédération algérienne de football (FAF) est revenu sur l’incident dont a été victime le jeune international Hichem Boudaoui qui a été “agressé verbalement” par un journaliste en zone mixte après la rencontre face à la RD Congo (1-1).
“Sous prétexte qu’il n’a pas voulu se prêter au jeu des questions-réponses en zone mixte, hier à l’issue de la rencontre amicale ayant opposé l’équipe nationale à la RD Congo, le jeune international Hichem BOUDAOUI a fait l’objet d’une agression verbale abjecte de la part d’un journaliste. Une agression de bas étage qui a suscité le courroux et la solidarité de tous les joueurs de la sélection ainsi que les membres des différents staffs” a écrit la FAF dans un communiqué.
“Cette attitude, plus que condamnable à l’adresse d’un des fleurons de notre football, ne peut être passée sous silence par la Fédération algérienne de football qui prendra les mesures nécessaires envers toute personne coupable de telles dépassements” assure la FAF qui aurait identifié le journaliste coupable de l’agression sans qu’aucune preuve ne soit fournit.
La sortie de Boudaoui en zone mixte :
“Il est utile de rappeler le principe qu’en zone mixte d’après-match les joueurs des deux équipes doivent passer par cet espace mais ne sont pas obligés de donner des interviews s’ils ne le souhaitent pas” précise la FAF. “Enfin, plusieurs représentants de la presse nationale sont venus à la fin de la conférence de presse du sélectionneur national pour dénoncer les propos déplacés de ce journaliste et se démarquer de ce comportement qui n’honore pas son auteur et encore moins la corporation” conclut l’instance fédérale.
Le colère des Verts après l’incident :
Yassine Benarbia, La Gazette du Fennec