Le jeune joueur algérien Abdessamed Bounacer, récemment recruté par le club qatari d’Al-Sadd, ne serait finalement pas concerné par un projet de naturalisation. Contrairement à ce que pouvait laisser penser le mode opération de recrutement au Qatar, aucun contrat de naturalisation n’a été proposé au joueur, qui rêve toujours de porter les couleurs de l’Algérie.
La Gazette du Fennec a creusé le sujet, allant même à interroger l’entourage très proche du jeune joueur. Selon nos informations exclusives, Bounacer n’est en fin de compte pas concerné par le projet de naturalisation insatuaré par la Fédération du Qatar. L’ancienne pépite de l‘USMA figurait même dans la liste élargie de Vladimir Petković pour le stage de septembre avec l’équipe nationale d’Algérie. Malheureusement, une blessure à la cheville l’oblige à déclarer forfait pour cette échéance.
Alors que sa blessure avait initialement été annoncée comme nécessitant trois mois de récupération par son club, il s’avère qu’il sera finalement de retour sur les terrains dans environ 21 jours. Bounacer espère donc une convocation pour les stages d’octobre ou de novembre.
Clarification sur son transfert à Al-Sadd
Au Qatar, une cellule de recrutement dirigée par un certain Ahmed Madani a été mise en place il y a quelques années pour repérer de jeunes talents et les placer dans les clubs du pays. Cette cellule inclut des projets de naturalisation dans les contrats des jeunes recrues, visant à renforcer les équipes nationales qatariennes avec des joueurs étrangers.
Cependant, le cas de Bounacer est différent. Son recrutement a été directement géré par les responsables du club d’Al-Sadd, qui suivaient le joueur depuis près de neuf mois en championnat algérien. Al-Sadd a contacté le joueur sans passer par la cellule de recrutement, avec pour seul objectif de renforcer les rangs de l’équipe. Son contrat n’inclut donc aucune mention d’un quelconque naturalisation.
Quoi qu’il en soit, une future convocation en équipe d’Algérie, possiblement lors des deux derniers stages de l’année, pourrait définitivement mettre fin à toute spéculation concernant son avenir international.