Ces derniers jours, des rapports affirmaient que la Fédération algérienne de football (FAF), cherche à sécuriser Vladimir Petkovic au poste de sélectionneur face aux convoitises de la Pologne. En prenant les renseignements, on peut affirmer que la FAF ne prévoit pas de se pencher sur le dossier de sitôt. Surtout que l’instance a préalablement l’assurance de bénéficier des services du coach jusqu’à la Coupe du Monde 2026 et même pour l’après… sous conditions. Détails.
L’Algérie sera fixée – au plus tard à l’issue de la date FIFA d’octobre – sur sa qualification à la Coupe du Monde 2026 des la date FIFA. A partir de là, la FAF verra plus clair pour ce qui est de l’agenda et l’avenir des Verts. Naturellement, Petkovic aura atteint son objectif principal qui était de valider le ticket pour le rendez-vous quadriennal et permettre à El-Khadra de retrouver le prestigieux tournoi après deux absences de suite.
Pour autant, l’instance fédérale n’est pas pressée pour rempiler avec le successeur de Djamel Belmadi. A ce propos, il faut rappeler que, de base, le contrat de Petkovic est en vigueur jusqu’à la Coupe du Monde 2026. Et, si pas de qualification (ce qu’on ne souhaite pas), la FAF peut résilier le contrat d’une manière unilatérale et sans indemnités.
La FAF a la priorité lors de la troisième année de contrat
Par ailleurs, il y aura la CAN 2026 (21 décembre – 18 janvier 2026) qui renseignera – un peu plus – sur la capacité du technicien de 61 ans à mener les Fennecs dans les phases finales. Par ailleurs, dès le mois de février prochain, le natif de Sarajevo entamera sa troisième année de contrat. Et, durant cette période, la FAF a – selon les clauses du bail paraphé entre les deux parties – la priorité sur toutes les autres instances et clubs pour le prolonger.
On peut, de ce fait, penser qu’ il y aura – à cette période – des négociations car “entre le Mondial et la CAN 2027, qui pourrait se jouer en hiver, les délais seront courts. Mais il n’y a pas urgence”, nous indique une source digne de foi. Ainsi, la FAF évitera d’avoir un cas Halilhodzic bis. Pour rappel, l’ex-driver de l’EN a décidé de partir après avoir signé une qualification historique au second tour de la Coupe du Monde 2014 tour avec les Guerriers du Désert au Brésil. C’était parce que la FAF et lui n’avaient conclu aucun accord avant d’aller jouer le Mondial brésilien.