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Rafik Halliche : “Il faut laisser la place à la nouvelle génération”

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Acteur principal de la soirée hier soir au stade du 5 Juillet, Rafik Halliche (33 ans) a disputé sa 41ème et dernière sélection avec les Verts. Un bel hommage a été rendu au dernier rescapé d’Oum Dourman qui a servi loyalement la sélection algérienne depuis 11 ans. Le Champion d’Afrique s’est confié au micro de l’ENTV après la rencontre face au Bénin.

« Je n’ai jamais rêvé d’une aussi grande fin. Lors de la première CAN, on est arrivé en demi-finale on a effleuré la Coupe. Cette fois ci, Hamdoulilah, nous l’avons soulevé. On ne peut pas espérer une meilleure fin. Finir avec un titre, c’est le rêve de tout algérien. Pour que quelqu’un puisse réussir il faut être discipliné et humble, c’est ce qui donne la possibilité à un joueur d’aller loin » a expliqué Rafik Halliche après son dernier match avec les Verts face au Bénin (1-0).

Avec 6 compétitions internationales disputées avec l’Algérie (2 Coupes du Monde en 2010, 2014 et 4 Coupe d’Afrique en 2010, 2013, 2015, 2017, 2019) l’ancien défenseur du NAHD a forcément gardé de bons souvenirs de toutes ces expériences. « Il y a beaucoup de choses à dire après ces 11 années passées en sélection. Il y a eu du bon mais aussi du moins bon mais je ne retiendrai que le meilleur. J’espère avoir représenté de la meilleure des façons mon pays, c’est le plus important et à en juger l’accueil du public je pense que les gens sont satisfaits. ».

« J’aurai aimé que les Yahia, Bezzaz, Ziani ou Saïfi connaissent une sortie comme ça avec un hommage »

Véritable exemple pour la jeune génération, le défenseur de Moreirense a expliqué qu’il n’était pas encore proche de la retraite sportive. « Sincèrement physiquement j’aurais pu continuer encore quelques années, d’ailleurs je vais le faire en club, mais il faut savoir sortir par la grande porte. J’aurai aimé que mes anciens coéquipiers comme Yahia, Bezzaz, Ziani ou Saïfi connaissent une sortie comme ça avec un hommage. (…) En plus de ça, il y a une génération de jeunes qui est en train d’arriver donc il faut leur laisser de la place. On leur souhaite le meilleur. ».

Interrogé sur une possible conversion au métier d’entraineur, le champion d’Afrique a expliqué qu’il était encore loin d’y songer. « Pour l’instant je ne suis pas encore arrivé à ce point-là dans ma réflexion. Il me reste encore quelques années pour préparer une reconversion. Passé les diplômes qu’il faut pour devenir entraîneur, il faut transmettre notre savoir aux jeunes ».

« J’ai eu de la chance de participer à de nombreuses premières fois avec l’EN »

Concernant ses meilleurs souvenirs en sélection, Rafik Halliche est revenu sur le fameux épisode de 2009 face à l’Égypte. « La qualification à Omdourman ? Heureusement que notre sang n’a pas coulé pour rien en Égypte. On est revenu 10 ans après et on a gagné la Coupe d’Afrique chez eux, ce n’était pas facile avec 24 équipes et en dehors de nos terres » a commenté l’expérimenté Halliche qui a reconnu avoir de la chance dans sa carrière sportive. « J’ai eu la chance de participer à de nombreuses premières fois de l’équipe nationale. Gagné à l’extérieur du pays une Coupe d’Afrique ce fut la première fois pour nous, passer au deuxième tour d’une coupe du monde ce fut la première fois aussi. J’ai participé aux joies de l’équipe nationale lors de ces 11 dernières années. ».

Yassine Benarbia, La Gazette du Fennec

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