L’Association internationale de boxe amateur (IBA) a tenu, ce lundi, une conférence de presse à Paris. Elle était censée expliquer les raisons de l’exclusion d’Imane Khelif ainsi que Lin Yu-ting (Taipei) lors des Mondiaux 2023 de boxe amateur abrités par New Delhi (Inde). Sauf que l’instance mondiale ne pouvait pas divulguer des résultats de tests qui restent confidentiels. En gros, ce rendez-vous avec les journalistes n’a servi à rien si ce n’est déconcentrer la pugiliste algérienne à la veille de sa demi-finale chez les -66 kg au Jeux Olympiques Paris 2024 (26 juillet – 11 août).
Les arguments étaient vagues. Les accusations sans preuves concrètes. l’IBA a voulu expliquer que son communiqué initial, qui contestait l’éligibilité de Khelif, était juste en “réponse aux interrogations et réserves de la Fédération italienne de boxe qui a voulu en savoir un peu plus sur l’Algérienne”.
La FAB a mis l’IBA en garde
Mais ce fameux communiqué a déclenché une campagne de diffamation et la pugiliste Dz s’est retrouvée dans la tourmente sur le plan psychologique. l’IBA avait parlé mais ne pouvait pas divulguer les résultats de ces fameux tests. “On n’est pas en mesure de révéler les examens et les tests d’Imane Khelif. Mais, selon notre réglementation, elle ne peut pas participer dans nos compétitions”, a indiqué le porte-parole de l’IBA.
En tout cas, on apprend que la Fédération algérienne de boxe (FAB), qui ne reconnaît pas l’IBA, a contacté cette dernière ce matin pour l’exhorter de ne pas rendre publiques toute information qui concerne Khelif. Et c’est son droit. En définitif, on peut rappeler que tout cela n’a aucune incidence sur l’engagement de notre athlète dans les Olympiades. Le Comité olympique international (CIO) a – d’ores et déjà – assuré que la native de Tiaret répond a tous les critères pour compéter et continuer sa quête de l’or.
