Dris Messaoud a hérité d’un tirage au sort embarrassant sur le plan politique. La loterie l’a mis face à Tohar Butbul, combattant de l’occupant sioniste, pour l’entame des Jeux Olympiques Paris 2024 (26 juillet – 11 août). Compte tenu du passif, on pourrait se douter que le judoka algérien ne se présentera pas sur le tatami demain lundi pour l’entrée en lice chez les -73 kg.
Pour l’instant, il n’y a pas eu de décision officielle en interne pour Messaoud. Nous avons croisé l’athlète ce dimanche au village olympique en marge de son entraînement. On a appris qu’il se pourrait qu’il obtienne une autorisation pour combattre. La verdict va tomber en début de soirée pour le natif d’Oran qui nous a semblé quelque peu pessimiste à ce sujet.
En cas de tenue de combat, il y a aussi le risque de se faire battre. Une hypothèse à considérer car Butbul n’est pas le plus prenable des adversaires. Par ailleurs, on peut noter que, ce dimanche matin, le Marocain Abderrahmane Boushita a combattu l’Israélien Baruch Smailov et perdu sur waza-ari en 1/8 de finales des -66 kg. En revanche, on peut noter que Boushita, qui ne pouvait pas renoncer au duel parce que le Maroc a normalisé ses relations avec l’état sioniste, n’a pas serré la main de son adversaire.
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