Le nouveau coach de la JS Kabylie, le Français Denis Lavagne a indiqué qu’il arrivera ce jeudi en Algérie après avoir obtenu son visa d’entrée sur le territoire algérien. Comme ses compatriotes Bernard Casoni (MCO) et Thierry Froger (USMA), le technicien français de 56 ans sort du chômage pour retrouver un club de Ligue 1 algérienne.
« Je serai présent à Tizi Ouzou ce jeudi. Je me suis mis d’accord avec la direction du club de la JS Kabylie pour un contrat jusqu’à la fin de la saison » a déclaré le technicien français confirmant ainsi sa signature chez les Canaris. « Je suis fier de driver un club comme la JS Kabylie après Al Ahly du Caire. Mon objectif est de gagner un titre avec l’équipe », a-t-il conclu. A noter que, devant rejoindre Tizi Ouzou lundi dernier, Lavagne n’a pu le faire faute de visa. Et c’est ce mercredi matin qu’il a pu l’avoir. Il est donc attendu ce jeudi à Tizi Ouzou pour remplacer Youcef Bouzidi qui a quitté la barre technique par suite d’un accord à l’amiable avec le président Mellal.
L’ancien entraineur du CS Constantine aura comme adjoint Karim Kaced alors que Rodolph sera le préparateur physique. Cela se passe au moment où des fans de l’équipe ont envahi le siège du club empêchant le porte-parole du club Miloud Iboud d’animer une conférence de presse tout en demandant à l’ensemble du Conseil d’administration de quitter le club définitivement.
La valse des entraineurs en championnat algérien se poursuit avec cette tendance à faire appel à chaque fois à des entraineurs français virés avec fracas d’un club pour rebondir dans un autre club. C’est ainsi le cas pour Bernard Casoni (MCA, chômage puis MCO), Denis Lavagne (CSC, chômage puis JSK) ou encore Thierry Froger (USMA, chômage puis à nouveau USMA). Grassement payés (entre 15 et 25 000 euros par mois), ces techniciens qui ne font plus recette en Europe, apportent-ils réellement une plus-value au championnat algérien ?