Omar Haddad, Rebouh pour les initiés de la chose footballistique, a été condamné ce mercredi à 4 ans de prison ferme et 8 millions de dinars d’amande avec confiscation de tous ses biens.
En détention préventive depuis le 20 février 2020, l’ancien patron de l’USMA et non moins vice-président de la FAF de 2017 à 2019, comparaissait cette semaine avec toute sa fratrie dans une mégalopole affaire de corruption et d’abus de biens publics concernant plusieurs projets d’infrastructures publiques, dont l’autoroute Boudouaou-Zeralda, la pénétrante de l’aéroport international d’Alger et l’autoroute Est-Ouest…
Sans surprise, Rebouh Haddad a écopé de 4 ans de prison ferme avec quatre autres de ses frères, alors que l’aîné, Ali Haddad, ex-propriétaire de l’USM Alger et patron des patrons, a écopé de la peine maximale, à savoir 18 ans de prison ferme.
A la tête d’un conglomérat qui regroupent plusieurs entités dans les travaux publics, comme l’ETRHB, les Haddad s’était offert l’USMA en 2010 pour près de 100 milliards de centimes. Une fortune qui a permis à cette fratrie de se fair un nom dans le monde du football.
L’on retiendra de Rebouh Haddad son intrusion au siège de la Fédération Française de Football sans préavis pour demander à rencontrer Noël Le Graët et discuter la possibilité d’organiser un match Algérie-France. L’homme avait expliqué, toute honte bue, qu’il passait dans les parages et qu’il avait pensé bien faire de joindre l’outil et l’agréable et discuter de ce dossier, classé affaire d’Etats, autour d’une tasse de café ! Ce fut finalement désagréable pour la FAF.