Décidément, le combat entre Imane Khelif et Angela Carini n’a pas révélé tous ses secrets. L’Italienne a arrêté son combat chez les -66 kg aux Jeux olympiques Paris 2024 (26 juillet – 11 août) au bout de 46 secondes. Certes, Carini avait encaissé trois coups violents de la part de L’Algérienne. Mais, Giovanni Malagò, président du Comité Olympique Italien, a révélé que l’IBA a exercé des pressions sur la Transalpine pour orchestrer ce retrait.
Pour son entrée en lice chez les Welters, Imane Khelif s’est retrouvée au cœur d’une sacrée tempête médiatique. En effet, son éligibilité a fait l’objet de contestation par son adversaire Carini.
Le dossier de défense devient consistant
Cette dernière a fait tout un cinéma durant leur combat pour abonder dans le sens des accusations sur la conformité de la participation de notre athlète chez les femmes. Par la suite, Carini s’était excusée de son attitude alors que l’IBA a tenté, une nouvelle fois, de déstabiliser Khelif a quelques heures de sa demi-finale face à Suwannapheng (Thaïlande).
Ce mardi, on a de nouveaux éléments. Et pas des moindres puisqu’ils sont à charge contre l’IBA sur cette affaire. En effet, Giovanni Malagò, patron du Comité Olympique d’Italie, a indiqué que “Carini a subi des pressions de la part de l’IBA pour ne pas aller au bout de son combat avec Khelif”. Les propos montrent l’acharnement contre la native de Tiaret. Il se pourrait même qu’une enquête soit ouverte à ce sujet. En tout cas, l’IBA n’est plus reconnue par le Comité Olympique international (CIO). Mais les révélations de Malagò peuvent être un élément important. Surtout en vue d’une plainte de Khelif contre l’IBA qui l’a diffamée de diverses manières.