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La Mauritanie embarrasse (encore) Belmadi

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Djamel Belmadi

Sous les ordres du désormais ex sélectionneur Djamel Belmadi, l’équipe nationale n’avait pas réussi à survivre au premier tour à la CAN-2023 en Côte d’Ivoire. Le revers inattendu et surprenant face à la Mauritanie (0-1), l’un des petits poucets du continent, avait précipité la déroute algérienne. D’ailleurs, les Mauritaniens ne comptent que le succès retentissant contre les Verts dans leur tableau de chasse des 12 derniers tests. Et cela vient illustrer à quel point les Fennecs version Belmadi étaient en perdition.

Après la défaite de jeudi dernier contre la Guinée (1-2) au stade Nelson Mandela de Baraki (Alger), certaines supporters ont scandé le nom de Belmadi comme pour dire qu’ils n’étaient, avec du recul, pas vraiment d’accord avec l’éviction du technicien par la Fédération algérienne de football (FAF) et son président Walid Sadi.

Abdou, un feu de paille allumé par Belmadi

Il est tout à fait normal de réagir ainsi car le lien est vite établi avec les résultats, qui étaient bons dans leur globalité (43 victoires pour 16 nuls et 6 défaites seulement) avec une certaine maîtrise dans les campagnes de qualification, du temps de Belmadi. Mais bon, sur les 6 foisEl-Khadra s’était inclinée sous ses ordres, le résultat avait porté un préjudice direct comme contre le Cameroun au stade Mustapha Tchaker au mois de mars 2022 dans le barrage ‘’retour‘’ des « qualifiers » de la CDM 2022.

Aussi, il y a eu cet échec quasi-improbable contre la Mauritanie à la CAN-2023. Sur le papier, les protégés d’Amir Abdou paraissaient largement plus « faibles » que les coéquipiers de Baghdad Bounedjah. Mais cela ne les avait pas empêchés de s’imposer et se qualifier en huitièmes de finale du rendez-vous africain enlisant l’EN dans une nouvelle crise à laquelle Belmadi n’avait pas pu survivre.

S’en était même suivis des appels pour désigner Amir Abdou, son « bourreau », comme chef de la barre technique Dz. Lunaire. Surtout qu’après coup, l’entraîneur comorien n’a pas pu surfer sur cette « hype » et ce coup d’éclat qui l’avait propulsé sous les feux de la rampe et envoyé son homologue Belmadi dans l’obscurité d’une flamme définitivement éteinte par cette nouvelle désillusion continentale. Au final, Abdou n’était qu’un feu de paille puisqu’il ne compte aucune autre victoire depuis.

Sélection faible

Ce bilan désastreux de la Mauritanie est l’illustration concrète des limites atteintes par Belmadi dont l’immobilisme tactique et la prévisibilité avaient fini par précipiter la chute des Guerriers du Désert. Pourtant, un seul point aurait pu suffire pour éviter de se faire sortir dès le premier tour de la CAN pour la deuxième édition de suite. Résultat fatal.

En tout et pour tout, les Mauritaniens présentent une copie peu reluisante de 8 défaites et 3 nuls sur ses 12 dernières sorties. On est clairement face à une sélection qui reste (très) faible (avec une attaque qui a marqué 4 buts et une défense qui a craqué à 14 reprises) et dont le seul accomplissement reste le triomphe contre les Champions d’Afrique 2019. En résumé, Belmadi et ses joueurs s’étaient fait battre par un entraîneur et une sélection limités. C’est juste pour illustrer la décrépitude d’une sélection passée des cimes aux abîmes et montrer, à nouveau, que l’ancien driver d’Al Duhail SC n’était plus l’homme de la situation.

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