Il a vu ce dont il est capable quand il était au top de sa forme à l’AC Milan. Au creux de la vague, Ismaël Bennacer a pu compter sur le soutien indéfectible de Zvonimir Boban, ancien Directeur Général du Football des Rossoneri, pour boucler son transfert (prêt) au Dinamo Zagreb. Le Croate croit encore en les capacités de l’Algérien à renaître et retrouver de sa superbe.
L’histoire, qui a commencé après sa superbe CAN 2019, de Bennacer avec l’AC Milan s’est mal terminée. Lors du dernier mercato hivernal, le Dz avait décidé de partir, brusquement car il se sentait moins important, en prêt à l’Olympique de Marseille après son retour, en décembre, de sa deuxième grosse blessure.
Les Lombards ne semblaient plus trop lui faire confiance. Et cela n’a pas été du goût de Boban qui s’était personnellement chargé de le faire venir, avec Paolo Maldini, depuis le FC Empoli en juillet 2019. En mai écoulé, l’emblématique numéro 10 croate déclarait même que « Bennacer est un joueur extrêmement sous-estimé, et vous aussi, vous ne l’avez pas compris. » Pour lui, « la direction l’a massacré. Bennacer est un joueur exceptionnel, sous-coté. Ce qu’il a donné au Milan est exceptionnel. »
Boban sait que Bennacer a besoin de temps
Beaucoup ont argué que ses deux interventions au niveau du genou (lésion méniscale) et au mollet ont fait qu’il ne soit plus le joueur qu’il était. Boban avait admis que « c’est un argument recevable » non sans indiquer que « moi aussi j’ai été souvent blessé. D’autres joueurs aussi. Après une blessure, il faut du temps pour revenir. On en a donné à d’autres, mais lui, on l’a tout de suite mis de côté. C’est un garçon fermé, un soldat total, il ne sait pas comment communiquer. »
En tout cas, Boban sait – manifestement – comment parler avec Bennacer puisque c’est qui l’a persuadé d’aller se relancer au Dinamo. Et on peut penser qu’il a touché deux mots aux dirigeants pour les conseiller de tenter le coup avec le Fennec de 27 ans. Ils ont donc finalisé un prêt pour une saison avec une option d’achat de 10 millions d’euros. Les Zagrebois se chargeront de payer 40% de son salaire. Une chose est sûre : certains croient toujours au retour d’Isma au premier plan. A lui de faire le job et revenir plus fort qu’auparavant.