Ismaël Bennacer a participé au succès 3 buts à 2 de l’Olympique de Marseille contre le Toulouse FC dimanche. L’Algérien a été titularisé par Roberto De Zerbi et a même été auteur de la passe décisive pour la seconde réalisation marseillaise qui a donné l’avantage aux siens. Mais cela ne semble pas assez pour la presse locale puisque nos confrères de La Provence ont exagérément critiqué le niveau du Dz.
« Après un départ séduisant face aux ogres angevins et stéphanois, l’Algérien ne cesse de décevoir. Celui dont on vante la qualité technique s’est encore montré imprécis, à moins qu’il ne visait les panneaux publicitaires (pourtant il a un taux de réussite de 95% dans ses passes dont 2 clés, NDLR). Guère plus rassurant sans ballon, ou il traîne une condition physique douteuse », c’est le commentaire sous forme de pique envoyée de la part de La Provence à l’égard de Bennacer au moment de commenter les prestations individuelles des Phocéens face aux Toulousains.
La critique facile contre Bennacer
Un brin sarcastiques en évoquant l’adversité, nos confrères français ont dénigré l’apport de Bennacer. Certes, on peut reconnaître qu’il est un peu coupable sur le second but adverse. Aussi, on concède que le Fennec n’évolue pas encore au niveau qu’on lui connaissait avant sa deuxième grave grave blessure en carrière. Mais on devrait rappeler que ce n’est pas tout le temps facile de revenir au premier plan après le passage sur le billard pour un sportif de haut niveau.
De plus, cet acharnement contre Isma manque clairement de classe. Ce bashing constant ressemble trop à une critique facile alors qu’à notre connaissance, l’OM n’a pas un milieu de terrain de classe mondiale comme Bellingham, Rodri, Pedri ou d’autres dans ses rangs. Sans oublier que l’Algérien n’a pas débarqué contre un montant astronomique.
L’alternative saoudienne
Arrivé sous forme de prêt l’hiver dernier, Bennacer a débarqué dans la foulée de son retour à la compétition après une opération au mollet qui l’a éloigné des pelouses pendant près de 4 mois. C’est pour dire que le board et le staff de l’Olympique de Marseille connaissaient sa situation. D’ailleurs, De Zerbi a noté qu’il avait un management particulier avec l’ancien sociétaire de l’AC Milan qu’il sait fragile et à manier avec délicatesse.
Désormais, Bennacer sait – plus que jamais – qu’il n’est pas en terrain conquis. Il lui reste 6 matchs à jouer en championnat avant la fin de la saison pour essayer de convaincre les dirigeants de lever son option d’achat qui s’élève à 12 millions (et 3 autres millions en bonus éventuels). A vrai dire, cela ne semble pas gagné d’avance. Dans le cas échéant, on apprend qu’il s’orientera vers l’Arabie saoudite pour la suite de sa carrière après avoir réalisé son rêve de jouer pour l’OM. Situation à suivre.