En ce début d’année 2025, 4 clubs de la Ligue 1 Mobilis reçoivent une bonne nouvelle. Selon des sources des médias nationaux, des entreprises publiques s’apprêtent à prendre sous leur aile de nouveaux clubs. Une démarche qui s’inscrit dans le cadre d’une vision globale, visant à établir une réforme structurelle du football algérien, en offrant à chaque club de Ligue 1 la stabilité financière et les moyens afin qu’il soit épargné des soucis économiques et d’exister sur la scène nationale et internationale.
En effet, plusieurs rapports indiquent que des entreprises publiques nationales sont en passe de prendre les rênes de 4 clubs de la première division algérienne. Il s’agirait là d’une forme de sponsoring où ces facteurs économiques deviendraient des sponsors majeurs. Ainsi, les clubs de l’ASO Chlef, l’US Biskra, le NC Magra ou encore le MC El Bayadh, rejoindront le cercle privilégié des clubs communément appelés ” club avec entreprise”. Cette étape devrait aboutir à des opérations plus ambitieuses, notamment des prises de participation sous forme d’achat d’actions. Pour l’heure, même si l’information est quasiment confirmée, les supporters de ces clubs devront prendre leur mal en patience pour connaitre le format de ces deals.
Ligue 1 Mobilis : un club, une entreprise, aux origines de la réforme
Même si ce modèle économique est bien huilé dans le monde du football, il est devenu la principale requête de beaucoup de supporters de clubs algériens qui ne cessent de réclamer la fameuse « charika watania », autrement dit “une entreprise publique” pour leur club, pour ainsi dire. Avec cette nouvelle que les 4 clubs ont reçue, l’ambition de Walid Sadi, fervent défenseur d’une réforme structurelle du football algérien, se concrétise jour après jour. Son ambition ? Offrir à chaque club de Ligue 1 la stabilité financière et les moyens d’exister sur la scène nationale et internationale, en leur attribuant des entreprises nationales comme partenaires stratégiques. Ce modèle, inspiré de ce qui se pratique dans d’autres championnats, vise à professionnaliser la gestion des clubs, tout en garantissant un soutien financier durable.
Si cette initiative semble être un souffle d’air frais pour des clubs souvent livrés à eux-mêmes, elle n’en reste pas moins un pari. De nombreux spécialistes préconisent une implication, de ces entreprises nationales, qui devra traduire par des stratégies cohérentes afin de joindre l’utile à l’agréable. Pour le moment, cette réforme suscite autant d’enthousiasme que d’interrogations. Pourtant, une chose est certaine : si elle est menée à bien, elle pourrait marquer un tournant historique pour le football algérien. Pour peu que la bonne gestion soit de rigueur et le contrôle des dépenses soit stricte…
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