L’arbitrage local algérien est montré du doigt par des acteurs du football national avec les différentes erreurs d’appréciation des hommes en noir. Des responsables et des joueurs ne cessent d’évoquer ces erreurs qui, souvent influent, selon eux, sur les résultats des rencontres.
Et les acteurs du football demandent alors l’application de la VAR (Assistance vidéo à l’arbitrage), pour trancher dans les différentes actions litigeuses. Le championnat national est dans sa phase retour décisif et le moindre mauvais résultat pourrait peser lourd lors du décompte final. Le président du conseil d’administration du MCA, Hakim Hadj Redjem a cette fois-ci bien fustigé le directeur du jeu de la rencontre de son équipe face au CS Constantine, comptant pour la 22e journée de la Ligue 1 Mobilis. Pour le président du MCA, l’arbitre Bendjahene a privé son club de deux penaltys tout à fait valables, fermant les yeux sur une expulsion dont aurait dû écoper un joueur constantinois. Cette rencontre s’est terminée sur le score de parité de (0-0) qui n’arrange pas du tout les affaires du MCA qui court pour une place qualificative à une compétition continentale.
Par la suite, c’est au tour de la JSK de dénoncer ces erreurs d’arbitrage. En effet, dans un communiqué publié sur son site officiel, la JSK dénonce « les erreurs d’arbitrage pour le moins répétitive dont elle est victime l’équipe depuis le début de la phase retour ». Sur ces entrefaites, la JSK a interpellé, par ailleurs, les instances footballistiques et la commission d’arbitrage pour prendre des « mesures urgentes » et « mettre fin à ces pratiques vicieuses et irresponsables qui tendent à nuire au club ». Cette réaction du club kabyle est intervenue au lendemain du match JSK-HBCL, ou l’arbitre Oukil a omis de valider, comme le souligne d’ailleurs le club du Djurdjura dans son communiqué, un but « qui ne souffrait d’aucune irrégularité ». De plus, la direction de la JSK rappelle également des penaltys non sifflés en sa faveur lors des dernières confrontations face à l’ASO et au CSC, qui auraient pu changer la position de son classement.
Même les dirigeants de l’ES Sétif avaient également critiqué, la semaine dernière, l’arbitre du match contre le CSC, Aouina, qui, selon eux, les aurait privés d’un but et d’un penalty des plus valables. Et pour le moment, aucune réaction n’est venue de la part de la Commission fédérale d’arbitrage (CFA), si, bien sur, celle-ci avait été sollicitée par les clubs concernés.
Au sujet du Groupe Mediapro
On se rappelle bien qu’en janvier dernier, le vice-président de la CFA, Djamel Haimoudi, avait annoncé des négociations entre la FAF et le Groupe espagnol Mediapro pour l’introduction prochainement de cette technologie lors des matchs de Ligue 1. « Nous sommes en train de négocier avec le Groupe Mediapro qui gère la VAR lors de cette 7e édition du Championnat d’Afrique des nations. Nous voudrions l’utiliser dans un futur proche lors des matchs du Championnat de Ligue 1. On ne pourra pas donner plus de détails à ce sujet vu que les négociations sont toujours en cours. », avait alors confié l’ancien arbitre international en marge de la journée portes ouvertes avec les arbitres africains, les arbitres assistants et les arbitres assistants vidéo, organisée au stade du 5-Juillet.
« Nous avons vu comment la chambre de la VAR fonctionne. Pour nous, c’est du positif et ça sera un investissement important qu’on doit préserver. », a témoigné Haimoudi. A noter que du temps de l’ex-président de la Fédération, Charaf Edine Amara, la CFA avait déjà organisé des cycles de formation sur l’utilisation de la technique de la VAR pour les arbitres et les responsables des commissions d’arbitrage de différents championnats, sous la supervision des experts de la FIFA. Il est donc très important de relancer véritablement ce projet afin de réduire au minimum la marge des erreurs commises par les arbitres.