Après avoir dédié la chronique par ses déclarations désinvoltes la saison dernière au plus fort de la crise avec l’USM El Harrach, le très controversé président du MB Rouissat, Larouci Bensaci en a remis une couche lors d’un entretien à El Heddaf TV. Ses propos frisant le régionalisme a suscité un véritable tollé sur les réseaux sociaux.
On chasse le naturel, il revient au galop. Un adage qui sied bien à Larouci Bensaci, président du MB Rouissat, dont chaque sortie médiatique fait polémique.
Personnage plutôt bagou aux idées aussi décousues que farfelues, l’homme a déjà suscité la controverse en traitant les ténors de la Ligue 1 Mobilis de “création de la France”.
Un derapage auquel le MB Rouissat, nouveau promu de la Ligue 1 Mobilis réagira en annonçant la nomination d’un porte-parole
Pas pour longtemps.
Aussi discret qu’un éléphant dans un magazine de porcelaine-excusez du peu, Larouci Bensaci fait de nouveau l’actualité suite à des déclarations controversées. Frisant le régionalisme, l’homme était tout content de declarer au micro d’El Heddaf TV que “les rencontres face à des équipes du Sud (JS Saoura et le MC El.Bayadh) revêtent un caractère de fête entre clubs du sud. Peu importe qui remporte les trois points. Pour les autres régions, celui qui en a dans les jambes le montre sur le terrain” a-t-il dit en substance, allant, candide ou pas, jusqu’à affirmer qu’il sera “content si la JS Saoura ou le MC El Biadh gagnait à Rouissat. Ce qui ne sera pas le cas pour les autres“.
A travers ses propos, on dirait que pour Larouci Bensaci, il y a les trois clubs du sud et les autres. Un raisonnement qui pue le régionalisme à plein nez. Et à l’écouter, l’on se demande dès à présent à quoi pourraient ressembler les rencontres de la Ligue 1 à Rouissat. Les malheureux incidents du match d’avril dernier entre le MBR et l’USMH, annulé après des violences sans précédents, est un avertissement cinglant. De tels propos sont de nature à exacerber les passions. Un rappel à l’ordre est plus qu’urgent avec que de tels propos ne soient pris au premier degré.
