Son retour en Équipe nationale avait coïncidé avec l’arrivée de Vladimir Petkovic sur le banc en mars dernier. Yacine Brahimi a même, à la surprise générale, hérité du capitanat des Verts. Dans la foulée, il était présent pour le stage de juin. C’était avant de quitter le groupe après le premier match contre les Guinéens pour une supposée blessure. Toutefois, le milieu-offensif ne figure pas sur la liste de la date FIFA de septembre. Le fait qu’il soit sans club reste la principale raison de cette absence. Mais un autre facteur a forcé ce choix du sélectionneur.
La dernière image de Yacine Brahimi était sa sortie de la pelouse du stade Nelson Mandela sous les sifflets d’une partie du public après le coup de sifflet final du duel Algérie – Guinée ( défaite 0-1). Une attitude que l’ancien pensionnaire du FC Porto n’a pas trop aimée. Et sa mine au moment de quitter le terrain en disait long.
Quelques heures plus tard, la Fédération algérienne de football (FAF) annonçait son forfait pour le déplacement en Ouganda en raison d’une blessure. Sans lui, les Fennecs se sont imposés 2 buts à 1 à Kampala. En l’absence de Riyad Mahrez, habituel capitaine, il avait hérité du brassard. Et on pouvait légitimement penser que cela était une manière de marquer la “cassure” définitive avec l’ère Djamel Belmadi avec lequel Brahimi n’entretenait pas les meilleurs des rapports. Un petit air de vengeance tout de même.
Impossible d’avoir deux capitaines dans un bateau
Finalement, la ré-adoption de Brahimi ne s’est pas bien passée malgré ses bonnes prestations en mars contre la Bolivie (1 offrande) et l’Afrique du Sud (1 but et 1 passe D). Celui qui est en fin de contrat et donné sur le départ d’Al Gharafa SC (Qatar Stars League) est resté tel un éternel indésirable malgré son envie de bien faire. De plus, le retour de Mahrez est venu compliquer un peu plus les choses pour Brahimi qui n’a pas eu un sursis comme certains Verts sans club comme Youcef Atal. Étrange pour un joueur vedette qui a été propulsé capitaine.
Dans tous les cas, il ne peut pas y avoir deux capitaines dans le même bateau. Surtout quand les égos peuvent prendre le dessus chez certains. Pour une équipe qui cherche à se reconstruire, il est préférable de minimiser le risque de “tensions” au maximum. En termes d’aura et d’héritage, c’est Mahrez, 3e meilleur buteur (31 réalisations) et passeur historique de l’EN (33 unités) qui est le patron. Logique.