C’est un dossier qui fait grincer sérieusement des dents à la FAF. Celle-ci compte bien mettre fin au flux migratoire des jeunes talents algériens vers la Tunisie. Une audience de médiation entre la FAF et la FTF était prévue, hier. Pour des raisons encore inconnues, elle a été reportée sur demande de la partie tunisienne.
On en a déjà parlé, les relations entre la fédération algérienne de football et son homologue tunisienne se sont considérablement détériorées ces derniers mois à cause d’une loi promulguée en Tunisie et quo consacre au joueur algérien le statut de local. Une loi qui a encouragé les clubs tunisiens a recruté massivement en Algérie.
Du coup, l’on a assisté durant l’année 2019 à un flux migratoire sans précédents de jeunes talents algériens vers les grands clubs tunisiens, à l’instar de l’Espérance de Tunis et l’Etoile du Sahel. Le premier cité, à titre d’exemple, compte en son sein six joueurs algériens, considérés tous comme étant locaux, au moment ou la fédération tunisienne imposait un quota de 5 joueurs étrangers à ses clubs affiliés.
Devant cet état de fait, la FAF a dans un premier temps demandé à ce que cette loi soit annulée, réfutant avoir signé un quelconque accord portant sur la promulgation d’une telle loi.
L’Egyptien Abu Réda et le Congolais Constant en médiateurs
Devant le refus de la fédération tunisienne à sursoir à sa décision, la FAF a porté l’affaire à la FIFA. Cette dernière a instruit la CAF de traiter le dossier. Ne voulant pas trancher à son niveau, cette dernière à désigner deux médiateurs, en l’occurrence l’Egyptien Abu Réda et le Congolais Constant dans l’espoir de trouver, charger de concilier les points de vue et régler l’affaire à l’amiable.
Dans cette optique, une audience de conciliation était programmée entre les différentes parties ce lundi. Les débats devaient se dérouler, contexte pandémique oblige, par visioconférence. Kheireddine Zetchi, particulièrement agacé par cette histoire, avait annoncé vendredi sur les ondes de la Radio Internationale qu’une “solution sera trouvée incessamment”.
Finalement, ladite audience n’a pas eu lieu. Apparemment, c’est la fédération tunisienne qui a demandé le report de celle-ci pour des raisons que nous ignorons. La FAF espère résoudre l’affaire à l’amiable. Et dans les plus brefs délais.