Mohamed El Amine Amoura est donné sur le départ de la Royale Union Saint-Gilloise (Jupiler Pro League/Belgique) où il a réalisé une première saison assez aboutie. La Premier League est une probable destinatio. Là-bas, Brighton & Hove Albion pourrait l’enrôler sachant qu’il a le même propriétaire que l’USG. Toutefois, une règle, imposée par l’UEFA l’été dernier pour les clubs partenaires, pourrait compromettre ce transfert. Détails.
En l’espace de deux ans et demi, Amoura pourrait passer du championnat algérien à celui anglais considéré comme l’un des meilleurs au monde. Ce scénario est plausible dans la mesure où son actuel employeur, l’USG, est propriété du même chairman que Brighton à savoir Tony Bloom. De quoi faciliter la transaction.
Une arrivée après l’entame de la Premier League
Sauf que l’UEFA avait déjà anticipé le conflit d’intérêts la saison dernière quand les deux équipes allaient disputer l’Europa League. Ainsi, l’instance européenne avait autorisé les Belges et les Anglais à disputer l’épreuve. Mais c’était à une condition : “jusqu’en septembre 2024, les prêts ou transferts des joueurs entre les deux clubs ne seront plus autorisés. Les clubs ne sont pas non plus autorisés à conclure des partenariats commerciaux, ni à utiliser une base de données commune de scouting ou de joueurs”.
Comme la règle est toujours en vigueur jusqu’à septembre prochain, Amoura ne pourra pas signer avant cette deadline. Et la Premier League, qui débutera le 16 août, sera déjà à sa 4e journée en septembre. Par ailleurs, on peut relever une autre contrainte. En effet, le Fennec ne fera pas la préparation d’intersaison avec son éventuel nouveau club. Pas l’idéal pour gagner la place et prendre ses repères. Dès lors, Amoura pourrait penser à l’option qui l’enverrait en France où l’Olympique de Marseille suivrait sa situation. Pour cela, il faudrait dépenser 20 millions d’euros. C’est le prix du bon de sortie fixés par l’USG.