Vendredi, au Grand stade de Marrakech, le Maroc a battu petitement le Mozambique (1-0) en amical. Malgré cette 17e victoire de suite des Marocains, leur sélectionneur Walid Regragui à – une nouvelle fois – fait l’objet de critiques à cause du jeu proposé par ses protégés. Pour conforter l’idée que les Lions de l’Atlas sont en train de régresser sous ses ordres, ses détracteurs n’ont pas hésité à comparer le résultat du match avec celui réalisé par l’Algérie contre ce même adversaire disputé en mars dernier.
Le moins que l’on puisse dire est que Regragui risque de ne pas survivre à la CAN 2025, qui se tiendra au Maroc du 21 décembre au 18 janvier prochains, s’ils ne va pas au bout de l’aventure. En tout cas, ce qu’il propose avec ses joueurs depuis un moment ne semble plus séduire grand monde. Quand bien même il était le grand artisan de cette historique demi-finale de Coupe du Monde 2022 au Qatar et la 4e place au Mondial.
Sous ses ordres, la sélection vient de signer une 8e sorties de suite sans encaisser de but. Certes, derrière c’est solide. Mais il semble que les supporters veulent plus de spectacle et ne peuvent pas s’empêcher de s’attarder sur la qualité de l’adversité. Le dernier “sparring-partner”, les Mozambicains en l’occurrence, n’était pas trop à leur goût. Ils auraient voulu que les camarades de Mazraoui jouent un gros calibre comme le Brésil ou l’Argentine.
Regragui dans la même spirale que Belmadi ?
Au terme du match face au Mozambique, le scepticisme était là sur les réseaux sociaux. Ainsi, pour démontrer que leur sélection est ne perte de vitesse, certains ont fait le parallèle avec le score réalisé par l’Algérie à domicile face à cette même sélection. En mars dernier, les Verts avait étrillé les Mambas 5 buts à 1. Comprenez que le fait de gagner par la plus étriquée des marges inquiète les fans voisins. Après, les scores ne sont pas forcément transposable car les contextes et les enjeux changent.
Statistiquement, Regragui a les chiffres de son côté. Et cela nous rappel l’époque où Djamel Belmadi, ancien coach d’El-Khadra, et ses poulains étaient portés par leur série d’invincibilité après laquelle tout s’était écroulé une fois elle a été brisée. C’est peut-être ce scénario que les Marocains appréhendent. Et on peut le comprendre car la désillusion est dure quand on a l’impression qu’on est insubmersible.



